Agadir Ida Outanane
Saoudi El Amalki
La Régie Autonomie Multi Services d’Agadir (RAMSA), n’ayant probablement procédé aux études au préalable, relatives à une station de traitement des eaux usées dans la commune d’Aourir, située à une dizaine de kilomètres au nord d’Agadir, aurait révélé des déficiences à cette opération dont les incidences auraient, sans doute, entaché le projet de la station balnéaire de Taghazout ainsi que les villages avoisinants (Tamraghte et Aourir).
D’abord, cette station de traitement se permet des rejets en mer alors que le Maroc est signataire de la convention de Rio de Janeiro en 1992, au Brésil, lors de la conférence des Nations sur l’environnement et le développement, très connue sous le nom de Sommet « Planète Terre ». En plus, les bassins de retenions des eaux usées pour l’évaporation sont la cause des odeurs nauséabondes, ressenties dans un périmètre de dix kms et sont assujetties à l’orientation des vents du nord et des vents du sud.
Des souffles éoliens dont les préjudices empestent les lieux, jusqu’à Aghrod, relevant de la commune rurale de Tamri, en passant par Anza, dépendant de la commune urbaine d’Agadir, Aourir, Tamanouanza, Tamraght et Zgoumi. Cette convention onusienne interdit tout rejet polluant en mer depuis 1992.
Le site du front qui se prénomme «Bananas point» est fréquenté parles surfers. Ceux-ci, quand ils attendent les grosses vagues,se rendent compte, au grand regret, de la grande bouche de canalisation, en provenance de la station de traitement à destination de la plage pour les rejets des eaux usées. Souvent ils viennent après leur partie de surf prendre des photos de la grosse canalisation qui déverse les eaux usées polluées en mer.
Il serait nécessaire de mettre un terme à cette gabegie qui porte préjudice aussi à bien aux sites environnants qu’aux citoyens et résidents aux alentours et les sportifs qui viennent donner libre court à leurs passions. Cet état désolant qui persiste encore exaspère les populations mitoyens, en dépit des multiples voix de protestation dont l’ampleur ne fait que s’accentuer.