Congrès du RDV allemand à Agadir
Saoudi El Amalki
La fédération des agences et promoteurs des voyages allemands jette l’ancre sur les rivages de la première station balnéaire touristique du royaume, tient son congrès d’industrie du tourisme allemand.
Comme à l’accoutumée, le choix de la capitale du Souss n’est pas du tout fortuit, puisque la précédente descente sur l’une des plus belles baies du monde s’est pointée déjà à une dizaine d’années révolues et s’est érigée pour la circonstance, comme une première hors de l’empire germanique du secteur. Cette fois, le prestigieux événement touristique prend d’assaut le somptueux site balnéaire de Taghazout mitoyen son alter ego d’Agadir.
Plus de 500 participants de l’univers de producteurs des décisions, de promoteurs et d’agents et de voyages ainsi que de médias spécialisés en compagnie des homologues du royaume, aussi bien les institutionnels que les professionnels. Cette instance allemande de voyage, pionnière en termes d’industrie, sous ses différentes filières du tourisme, introduit un large débat autour de la contemporanéité des thématiques ayant trait aux destinations prometteuses d’aujourd’hui et d’avenir et les questions des embauches, de l’impact de la pandémie sur le désir de voyager, à travers le globe, de l’influence climatique et l’ambition des générations.
Cette rencontre d’envergure à laquelle prennent part Adil El Fakir, DG de l’ONMT et une pléiade d’experts nationaux du domaine, établit une stratégie principale sur le pays, non seulement au plan de promotion et d’opérations commerciale, mais également en opportunité qu’offre la destination Maroc et en particulier, celle d’Agadir, ainsi que la nouvelle station de Taghazout auprès du marché allemand auquel les décideurs de notre pays accordent un grand intérêt.
On se rappelle, il y a des décennies, que le marché allemand était florissant, au moment où les touristes allemands affluaient abondamment sur la destination d’Agadir au même titre que leurs paires scandinaves. Actuellement, on ne fait que déplorer, du côté des congressistes présents au DRV 2022, ce déclin chronique du marché germanique sur le balnéaire au pays, plus spécialement à Agadir. Sur plus de 75 moins de touristes allemands qui sillonnent le même, le Maroc n’en a reçu qu’environs 685 000, en 2019, juste avant la crise endémique.
C’est dire combien le pays est déficitaire à cet égard. Cependant, nos hôtes allemands sont toujours émerveillés par les particularités de la destination, en matière de clémence du climat, de qualité de la prestation, de la bienveillance de la sécurité, de beauté de la nature et de la béatitude d’infrastructure. Il est loisible de mettre en branle la relance de ce marché en décadence, par l’essor des TO et l’aérien charter, le relèvement de l’accueil, la mise en avant de la visibilité promotionnelle opportune et le développement des activités parallèles à ce redressement multiforme.
Il ne fait nullement de doute que les décideurs du tourisme allemand tiennent à la destination d’Agadir et nourrissent le vœu de remonter la pente avec une meilleure concordance avec les partenaires marocains. D’autant plus que la ville d’Agadir est soumise à une croissance urbanistique de haut standing, tandis que sa voisine Taghazoute jouit à présent de réelle envolée resplendissante de tourisme!