IRCAM rend hommage aux journalistes

L’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM) acélébré, le 4 mai à Rabat, la journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème : «les médias au service de la diversité culturelle ». Cette édition a rendu hommage au journaliste amazigh Mohammed Imezar.

«Aujourd’hui l’amazighea une place respectable et réputée dans le paysage médiatique.  Il y a eu  beaucoup de progrès,mais il  en reste encore des choses à  faire pour que l’amazighe soit  véritablement  un apport important  dans le champs médiatique marocain », nous a  indiqué   le  recteur de l’IRCAM  Ahmed Boukous dans une déclaration à Al Bayane.

Certes, la presse est un atout  pourpromouvoir la diversité culturelle  amazighe, ainsi  que pour la  réconciliation  avec la  mémoire culturelle du  pays. Dans cet esprit, le journalisme culturel pourrait jouer pleinement son rôle.

Mohammed Imezar, disait le journaliste Hassan Lachhab dans son témoignage, a surmonté son handicap en naviguant entre tous types de programmes et émissions culturels, politiques, religieux… «Il avait une connaissance très profonde du patrimoine musical amazigh. Ses émissions en l’occurrence de «Asoupengham» a enrichi les archives de la radio avec dans la musique, l’art », a-t-il  précisé.

Jouad Chdadide la Fédération marocaine des éditeurs de journaux a souligné lors d’une table ronde organisée à l’occasion, que la diversité culturelle au Marocest une opportunité qui lui a donné de la force. A la fédération, a-t-il précisé, le marché est libre en matière de la publication selon les normes. Mais le problème qui se posedemeure, poursuit-il, dans le soutien réservé aux médias et plus particulièrement au   journalisme amazigh. Selon lui, il y a une maque des infrastructures.

De son  côté,Brahim Benhamou  a indiqué que la  MAP,  après la création en 2013 d’un  portait   en  langue amazighe, le premier, selon lui,  d’information  en tifinagh   en Afrique,  apermis le rayonnement de cette langue dans le paysage médiatique marocain.

Aziz  Jhablidu  Syndicat national de la presse marocaine a dressé un bilan négatif   sur l’état  de santé  de la  presse marocaine à la lumière de  son  dernier rapport  en signalant  que l’amazighe  n’a  pas  eu encore sa place comme il  le faut  dans les médias et la presse marocaine.

Par ailleurs, Khadija Aziz, de la cellule de communication à IRCAM a fait savoir que parmi lesgrands chantiers que l’IRCAM réside dans son ouverture sur les médias marocains. 150 dossiers de presse et magazines traitent des sujets relatifs à l’amazighe, a-t-elle dit.

A l’occasion, des hommages ont été rendus aux journalistes Khadija Rachouk, présentatrice de l’émission Tifawine, ainsi qu’aux journalistes Mohamed Tasaft et Hadda Laaouij.

Tifawine, affirme M’hamedSallou, est un moment fort qui a contribué à la révélation de la diversité culturelle au Maroc. Passionnée, courageuse, Khadija a découvert lestrésorsde la culture amazighe à traversTifawine.

Mohamed Nait Youssef

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