La pertinence de l’approche marocaine se confirme

Le dossier du conflit régional artificiel créé autour du Sahara marocain revient sur le devant de la scène onusienne durant ce mois d’avril.

En effet, une nouvelle résolution devrait être validée par les membres de l’instance onusienne sur la base du rapport de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Horst Köhler, pour la Sahara. Il s’agit en fait des avancées réalisées par les pourparlers de Genève, durant les tables rondes des 5 et 6 décembre 2018 et des 22 et 23 mars 2019, de la situation dans la région et du mandat de la MINURSO.

Le mandat de cette mission onusienne a été ramené le 30 avril 2018 à six mois au lieu d’une année, puis renouvelé en octobre de la même année, lui donnant temporairement un cycle semestriel dans l’objectif de baliser le terrain aux pourparlers. Sur cet axe, le Maroc a réitéré sa bonne volonté, en prenant part à ces pourparlers, aux côtés des parties concernées, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, clarifiant sa position et son initiative d’autonomie des provinces du sud sous souveraineté marocaine, solution politique jugée réaliste, réalisable, pragmatique et durable.

L’approche de Rabat, saluée d’ailleurs par la communauté internationale, plaide aujourd’hui en faveur du retour du mandat de la MINURSO à une année, d’autant plus que le Maroc a déjà donné son accord pour la participation aux prochains pourparlers prévus en juin de cette année. C’est l’option révélée par le ministre marocain des affaires étrangères et de la coopération internationale, (MAECI), Nasser Bourita, lors du dernier conseil du gouvernement, en soulignant que «le Maroc a adhéré pleinement aux deux rounds des pourparlers de Genève», faisant remarquer que «ce qui se dit maintenant autour de la Minurso est improductif».

Le MAECI fait allusion à la polémique relancée entre Washington et Paris, autour de la «semestrialité» du mandat de la Minurso voulue par l’Administration américaine. En fait, les développements de ce dossier ont été au centre d’actions diplomatiques du Maroc qui a interagi récemment dans ce sens avec des intervenants internationaux. Dans ce sillage, la solution politique d’autonomie sous souveraineté marocaine s’impose par sa crédibilité, son pragmatisme et son option durable, comme seule issue à ce conflit régional artificiel. C’est ce que soulignent plusieurs réactions internationales, réitérant leur soutien à l’approche marocaine.

B.Amenzoua

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