Enlisée jusqu’au cou dans une crise chronique, la Tunisie cherche la bouée de sauvetage afin de se désembourber. Pour ce faire, elle lorgne une pitié benoîte de l’Algérie, toujours prête à discréditer vainement l’intégrité territoriale du Maroc.
Tunis est phagocyté par l’hostilité de la junte d’Alger contre son ennemi juré, d’une part et le désir de briguer un nouveau mandat aux présidentielles de 2024 du chef soumis de la Tunisie, d’autre part. Et c’est bien le guignol séparatiste qui exécute ce sale jeu éhonté, comploté par le détenteur des ficelles du stratagème chimérique.
Après le subterfuge du forum Japon-Afrique auquel le Polisario fut convié par le régime de Carthage à prendre part à ces assises de coopération, à l’insu du locuteur nippon, cette malice saugrenue récidive encore une fois, par la participation sécessionniste à la récente foire de l’artisanat de Sfax, sur invitation des Autorités de Tunis.
Cet acte provocateur adressé à Rabat de fil en aiguille, confirme bel et bien, l’asservissement abject du pays de feu Bourguiba, au diktat d’Alger, moyennant des miettes en direction d’un régime dictateur en état d’agonie.
« Qui se ressemble, s’assemble ! », dit la maxime d’origine latine à ce propos, puisque la dictature ne se trompe pas de camp, quoique l’un soit militariste, alors que son alter ego prétende être plutôt « civilisateur ». Notre pays, auréolé par ses quatorze siècles d’existence ne mange pas de ce pain, celui de la résignation et de la menterie.
En fait, Alger manipule le régime tunisien dont les rênes sont détenues par un chef psychopathe, à la recherche d’une reconduction des plus tragiques. Le peuple de la révolution du Jasmin qui, durant son Histoire bourrée d’épopées pour la libération et l’émancipation des individus, surtout de la femme, ne tolèrera jamais une telle humiliation, éclabousser sa gloriole et piétiner sa dignité aux tonalités desquelles il arbore à jamais son hymne national, écrit par l’un de ses poètes emblématiques qu’était Aboulkacim Echabbi.
Le Maroc bien au-delà de toutes ces tentatives qui relèvent de l’insanité morale, s’en va se déployer pour relever ses défis et fortifier ses fronts dont de prime abord, le parachèvement de sa cause nationale, la poursuite de ses réformes édificatrices et l’octroi à ses générations une Nation d’exception, comme il a toujours su le faire durant ses ères séculaires.
C’est bien dommage car on aurait dû édifier une forte entité maghrébine, mais comme s’indignait feu le Roi Hassan II du fait « que le destin ait voulu nous faire côtoyer avec des voisins hostiles ! » Tant pis, le Maroc s’engage de manière irréversible dans le sillage des idéaux humanistes, confortés par une volonté ardente de se hisser en État souverain et une société prospère, sur le socle de la Concorde éternelle entre une Monarchie circonspecte et agissante et un Peuple résilient et laborieux.