L’administration américaine s’oppose à la création d’une entité fantoche

L’administration américaine s’opposera à l’indépendance du Sahara, comme le souhaite les séparatistes du Polisario, a souligné le journal électronique italien «Futuro Quotidiano», qui se fait l’écho d’un article publié par le prestigieux quotidien US, «The Wall Street Journal».

«L’administration américaine du président Donald Trump a fait savoir, lors de rencontres privées avec le Maroc, qu’elle s’opposera à l’indépendance du Sahara», ajoute le journal italien.

Selon la publication italienne, le dossier du Sahara est entre les mains du conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, qui en sa qualité de fonctionnaire au département d’État, puis ambassadeur US aux Nations unies, s’était déjà occupé de cette question.

Bolton, souligne l’auteur de l’article, avait à l’époque contribué à la mise en œuvre en 1991 de l’accord de cessez-le-feu et des hostilités entre le Maroc et «le Front Polisario».

John Bolton avait participé, quelques années plus tard, aux «infructueux rounds de négociation», organisés avec la médiation de l’ancien Secrétaire d’État américain, James Baker, ajoute le journal italien.

D’après le journal italien, «Bolton avait, en effet, immédiatement indiqué, après avoir occupé ses fonctions à la Maison Blanche, que la mission de la Minurso est un exemple d’échec».

Le journaliste a rapporté plusieurs extraits de l’article publié par le quotidien américain, qui souligne que le Polisario continue de poser une sérieuse menace à la stabilité en Afrique du nord et dans le Sahel et constitue un groupe marxiste lié au terrorisme régional.

«The Wall Street Journal», relève la publication italienne, explique dans un témoignage vidéo accompagnant un article sur la question du Sahara, que la situation sécuritaire dans la région rend le conflit une urgence à régler.

L’administration du président Donald Trump, qui est sur plusieurs fronts pour faire face à la menace terroriste, est attentive à la situation dans la région du Sahara et du Sahel, ajoute la même source.

Consciente des dangers que posent la fantomatique rasd, la Maison Blanche est déterminée à mettre fin à ce conflit, selon le quotidien US, qui relève que la dynamique en cours sous les auspices des Nations-unies est l’option la plus sûre et la moins coûteuse pour aboutir à une issue consensuelle, poursuit le journal italien.

Les États-Unis «sont clairs, ils ne soutiendront pas un plan qui conduit à la création d’un nouvel État africain», relève la publication US selon laquelle «Un nouvel État en Afrique pourrait en réalité être moins sûr. Si vous essayez d’établir un nouveau pays, cela pourrait créer une zone dont des insurgés et des groupes comme l’État islamique pourraient profiter et utiliser comme refuge’’.

Pour les États-Unis, l’indépendance n’est pas une option pour le règlement du différend autour du Sahara marocain, affirme «The Wall Street Journal».

Le journal italien relève, par ailleurs, qu’au moment où, les rounds de négociation entre le Maroc et le Polisario sont interrompus, l’Algérie, qui soutient ce mouvement séparatiste, «traverse une grave crise politique», qui avait débouché, en avril dernier, sur la démission du président Abdelaziz Bouteflika.

Related posts

Top