Les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les soins auto-administrés (self-care) pour la santé sexuelle et reproductive (SSR), ont été adoptées lundi à Rabat, lors d’une cérémonie de lancement organisée à l’initiative du ministère de la Santé, en partenariat avec l’Organisation pan-africaine de lutte contre le SIDA (OPALS), et avec l’appui de l’OMS.
Cette rencontre, organisée sur trois jours, vise à déterminer les critères facilitant l’adoption des interventions d’auto-soins au niveau national, et à débattre les approches et les processus de leur intégration dans les politiques et programmes de santé.
L’événement accueille quelque 200 participants, dont les représentants des directions centrales du ministère de la Santé, du Centre collaborateur de l’OMS en santé reproductive et maternelle, du ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du ministère de la Jeunesse et des sports, du ministère de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, de même que les partenaires, dont le FNUAP, l’UNICEF, l’ONUSIDA, la Banque mondiale, et ONUFEMME.
Il est à signaler que le Maroc est le premier pays africain et arabe à abriter le lancement officiel de ces recommandations en vue d’améliorer l’autonomie de sa population, de contribuer à son bien-être, et de garantir des progrès rapides dans la réalisation des objectifs de développement durable liés à la santé et conformes à la stratégie globale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents (2016-2030) et au Plan santé 2025.
Par ailleurs, ces interventions font partie des nouvelles approches pour améliorer la santé et le bien-être, aussi bien du point de vue des systèmes de santé que pour les personnes qui les utilisent. Dans ce sillage, L’OMS définit les soins auto-administrés comme la capacité des personnes, des familles et des communautés à faire la promotion de la santé, à prévenir les maladies, à rester en bonne santé et à faire face à la maladie et au handicap avec ou sans l’accompagnement d’un prestataire de soins.
Deux autres journées d’échange sont prévues, réparties sur 5 séances axées sur «les principes, approches et facteurs favorisants d’interventions d’auto-prise en charge en SSR», «adoption des principales recommandations sur les interventions d’auto-prise en charge», «les facteurs facilitateurs d’implantations d’interventions d’auto prise en charge en SSR», «les principales activités pour renforcer les soins auto-administrés en matière de SSR au niveau des soins de santé primaires», et sur «les principales activités pour renforcer les soins auto-administrés en matière de SSR au niveau communautaire».
Cet événement sera clôturé par la tenue d’une table ronde pour discuter des principales actions et mesures visant à adopter les interventions de soins auto-administrés en SSR.