«L’automne des pommiers» de Mohamed Mouftakir décroche le grand prix!

DNES à Tanger Mohamed Nait Youssef

Le rideau est tombé, samedi 7 mars, à la mythique salle de cinéma Roxy, sur la 21ème édition du festival national du film de Tanger (FNF). Ainsi, durant 9 jours de projections et de débats, les jurys des compétitions  longs métrages, courts métrages et longs métrages documentaires ont livré leurs palmarès.

En effet, le grand prix du 21e FNF a été attribué au long métrage «L’automne des pommiers» réalisé par Mohamed Mouftakir. Ce dernier a décroché également les  prix de l’image pour Raphael Bauche, le prix de la critique et le prix des ciné-clubs.

Dans la compétition des longs métrages, plusieurs prix ont décernés aux différentes productions cinématographiques notamment le Prix du scénario et le Prix de la réalisation pour le  film «Adam» de la réalisatrice Maraym Touzani. Pour ce qui est  du prix du 2ème   rôle masculin, il a été attribué à Modou Mbow  pour son rôle dans le film Olivier Black. Quant au Prix du 2ème rôle féminin, il est revenu aux actrices Fatima Zahra Banaceur, Houda Rihani, et Fatima Harrandi (Raouia)  pour leurs rôles dans le film  les portes du ciel» de Mourad El Khaoudi.

En outre, le Prix du 1er rôle masculin est revenu quant à lui à l’acteur Hassan Richiou pour son interprétation dans le film Olivier Black réalisé par  Tawfiq Baba, alors que le Prix du 1er rôle féminin, il a été décroché par la jeune talentueuse actrice  Nisrine Erradi  pour son interprétation dans le film «Adam» de Maraym Touzani. Par ailleurs, le film «The Punch» du jeune réalisateur Mohamed Amine Mounna a raflé  trois prix dont le prix spécial du jury, le prix du montage et celui de la musique. Le film «le Miracle du saint inconnu» du jeune réalisateur Alaa Eddine Aljem a eu également sa part des prix de la 21ème édition du FNF. Dans ce cadre, le jury lui a attribué trois prix à savoir le prix du son, le prix de la première œuvre et  le prix de la production pour la productrice du film, Francesca Duca.

Dans la compétition du long métrage documentaire, le réalisateur Ali Essafi s’est vu décroché le grand prix pour son film «Avant le déclin du jour». Quant au prix spécial du jury, il a été attribué au film «Dans tes yeux, je vois mon pays » de Kamal Hachkar.

Le jury a accordé deux mentions spéciales pour les deux longs métrages documentaires à savoir « Mères » de la réalisatrice Myriam Bakir et « Amussu » de Nadir Bouhmouch.

Et ce n’est pas tout ! Le  grand prix de la compétition des courts métrages a été décerné au film «Yoon» du jeune réalisateur Wadii Charrad. Quant au prix spécial du jury, il est revenu à la jeune réalisatrice Lina Arious.  Pour ce qui est du prix du scénario, il a été attribué à Yazid El Kadiri pour son film «Ancre Ultime» qui a décroché également le prix des ciné-clubs.  Le jury a clôturé son palmarès avec une mention spéciale attribuée au  film «Prague» de Reda Mustafa. Il est à rappeler que le prix de la critique dans la compétition des courts métrages  est revenu au film «Ghost Of space time» de Karim Tajouaout.

Des hommages au goût de la reconnaissance…

Un temps fort de la clôture du 21e FNF !  Deux vibrants  hommages ont  été rendus aux deux monstres sacrés du cinéma national  à savoir  la  réalisatrice  Farida Bourquia et le comédien et acteur, Mohamed Razine.

« Une artiste authentique et une icône du cinéma et de la télévision marocains. Une première réalisatrice marocaine qui avait participé avec son film « Al Jamra » dans de nombreuses manifestations artistiques au Maroc et ailleurs. Une pionnière… ses travaux ont marqué la scène artistique et cinématographique nationale. », a souligné le critique de cinéma Omar Belkhmar dans son mot à l’occasion.

« Je ne m’attendais pas à cet hommage. Je suis très contente de revoir mes amis et collègues réunis ici au FNF de Tanger », s’est elle exprimée Farida Bourquia. « C’est un grand artiste ayant consacré un demi-siècle de sa vie pour l’art. En effet, sa  carrière artistique est partagée entre le cinéma, le théâtre et la télévision. », c’est avec ces mots que le critique de cinéma Ahmed Sijilmassi a présenté Mohamed Razine lors de son hommage.

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