Le droit de l’enfant, le droit à la vie et l’avenir!

Cest ce dimanche, 20 novembre, que la communauté planétaire célébrait la journée mondiale des droits de l’enfant. Une occasion opportune de se focaliser, encore une fois, sur l’état d’avancement des efforts consentis dans ce sens. A cet égard, l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE) tient, dans cette même date et aujourd’hui lundi, son congrès à Marrakech pour faire le point sur cet ouvrage et optimiser davantage la mission assignée en direction des enfants.

Au même titre, nombre de structures associatives, à travers l’ensemble du territoire du royaume, se penchent, au niveau de leur plan d’action, sur les acquis et les faiblesses de leur labeur.

Il est bien évident que le combat mené par notre pays envers cette souche s’insère dans une approche globale des droits de l’homme dont les avancées progressives ne sont plus un secret pour personne. Néanmoins, il faut bien reconnaître que le chemin est encore long pour l’éradication de toutes les formes rédhibitoires de violence et d’exploitation perpétrées contre l’enfance et la jeunesse.

Certes, des textes coercitifs ont été adoptés dans la nouvelle Constitution, ainsi que des lois pénalisant l’agression et l’exaction des petits enfants dans des lieux de travail inhumains, en plus de la ratification des chartes et des conventions universels approuvés, relatifs à leur protection et à leur sécurité.

Toutefois, on notera, non sans exaspération, la prolifération de l’atteinte aux droits des enfants les plus rudimentaires, notamment le droit à la scolarité, le droit au soin, le droit au jeu ludique, le droit à l’émancipation…

A cet effet, les quartiers et les rues sont encore jonchés de sans-abris en ces périodes de froid glacial, infestés de camés, de délinquants arpentant le pied de chaussées crasseuses. D’autre part, des abus d’agression sexuelle sur des garnements de bas âge sont également fréquents, commis aussi bien par des jeunes adultes que des vieilles personnes, encore plus courant, par des «fqihs» dans les lieux de culte.

Il ne suffit donc pas de confectionner des règlements visant à endiguer cette situation infantile, de plus en plus préoccupante. Mais, il importe encore mieux de les mettre en pratique, par le biais des outils et des procédés adéquats, au sein de tous les espaces où évoluent les enfants, de quelque nature que ce soit. Il va falloir, en fait, investir énormément, sans aucune hésitation, dans la fondation d’une enfance saine et rayonnante.

Pour ce faire, il est nécessaire de mettre à sa portée toutes les exigences économiques, sociales, écologiques et culturelles à cette éclosion puérile. Comment et à l’aide de quels moyens ? C’est la question que tout un chacun se devrait de se poser et y trouver les solutions idoines !

Cette jeune et petite frange qui constitue un maillon indissociable dans le large éventail des droits de l’homme, se caractérise, en fait, par son acuité et son impact tout particuliers. L’engagement et l’investissement à ce propos n’est nullement un accessoire vain, mais, bel et bien, un piédestal fondateur d’une société forte et prometteuse.

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