Le Maroc performant

La consolidation affirmée des relations entre le Maroc et l’Espagne ne font que s’amplifier, à des cadences galopantes. Devant le congrès de tous les députés ibériques, Pedro Sanchez, président du gouvernement vient de tenir un vif discours à l’égard de son allié fondamental, en faveur de la sécurité et de l’immigration ordonné, en plus du rôle stratégique du Maroc dans la jonction à double sens, sur les deux continents jouxtants. Ces déclarations révélatrices confirment aussi le limogeage instantané, sur la demande de notre pays à l’encontre tout d’abord, de la cheffe de la diplomatie espagnole, Arancha-Gonzalez Laya, à la condition sine qua non de la normalisation, puis récemment, le désaveu cinglant infligé à la ministre de travail ibérique, Yolanda Diaz aussi bien par son parti socialiste que l’Exécutif, pour ses propos outranciers envers notre pays… C’est dire combien notre voisin du nord veille autant que faire se peut, à tenir intacte la page tournée vers une « coopération mutuelle authentique ». Il est aussi clair que l’annonce Royale, à propos de la candidature tripartite à organiser, la coupe du monde de 2030, avec la péninsule ibérique, hispano-lusitanienne, en est sans aucun doute, une nouvelle illustration de cet entrain régional d’envergure. Il n’en demeure pas moins vrai que la germination de ces rapports, devrait en tout cas, passer par des manifestations concrètes, comme cette opportunité sportive qui se présente aujourd’hui dans la continuité. Le choix de cette alliance afro-européenne n’a été ni complaisant ni hasardé du fait que la composante du Maroc est primordiale, de par sa solvabilité criante au plan relationnel, son émergence notoire et son récent emballement sur la scène footballistique planétaire au Qatar. Il irait sans dire également que cette passerelle qui nécessiterait des va-et-vient des deux sens pour mettre au point cette consécration à grande chance de notre côté, est de nature à fortifier les rapports promotionnels à maints niveaux. « C’est la première fois dans les annales de l’histoire espagnole qu’une telle armure de mutualités se fonde sur un piédestal conjointement conçu et concerté », dira le chef du gouvernement ibère, en dépit de quelques voix nostalgiques coloniales de l’ère franquiste, mises dans le filet des thèses sécessionnistes et chimériques de la junte algérienne. Il est enfin, évident que l’ouverture que prône la diplomatie marocaine, à l’égard des puissances mondiales, notamment la Chine, la Russie, l’Inde, les États-Unis…, confortée par un leadership africain, de plus en plus fiable et véhiculée sur l’approche gagnant-gagnant, serait à même de renforcer la position géopolitique de notre pays en quête du parachèvement de son intégrité territoriale, de la progression de son processus démocratique et de l’acquisition de son essor tous azimuts !

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