Unesco
Le Maroc a paraphé, mercredi au siège de l’Unesco à Paris, la Convention révisée sur la reconnaissance des études, des diplômes et des grades de l’Enseignement Supérieur dans les Etats arabes », adoptée plus tôt dans la journée.
La convention a été signée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, en présence notamment de l’ambassadeur-représentant du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco, Samir Addahre.
Le Royaume a co-présidé avec l’Egypte, mardi et mercredi, « la Conférence internationale des Etats pour l’adoption de cette convention.
Outre le Maroc, les représentants de six autres Etats sur 19 ont signé la convention, en l’occurrence la Mauritanie, l’Egypte, le Yémen, le Liban, Oman et le Qatar. Les autres pays le feront postérieurement.
En vertu de cette convention, les États parties déclarent « leur ferme résolution de coopérer étroitement afin d’encourager, dans l’intérêt de tous les États parties, l’utilisation la plus large et la plus efficace des ressources humaines disponibles dans les domaines de la formation et de la recherche pour aider à accélérer le développement des États parties, de promouvoir la coopération régionale et internationale aux fins de la reconnaissance des études et certificats universitaires et de faciliter les échanges universitaires et professionnels et la plus large mobilité possible des membres du personnel enseignant, des étudiants et des chercheurs dans la région ».
Ils s’engagent également à « faciliter la reconnaissance des études, certificats et grades délivrés par les autres États parties afin de permettre aux étudiants d’entreprendre ou de poursuivre des études supérieures, à améliorer et développer constamment les programmes d’études et les méthodes de planification de l’éducation dans les États parties, en tenant compte de la spécificité et de l’identité arabes et des impératifs du développement économique, social et culturel et, afin de mettre un terme à l’exode des talents hors des États arabes, s’efforcer d’offrir aux professeurs et chercheurs un environnement de travail stimulant, dans lequel la liberté de l’enseignement et l’indépendance des établissements d’enseignement supérieur sont respectées ».
Les Etats signataires de cette convention, fruit d’un processus de trois ans de discussions, prennent également l’engagement de promouvoir par divers moyens la confiance dans la qualité et l’intégrité des titres, notamment en encourageant la créativité dans l’enseignement supérieur, de promouvoir la confiance dans les mesures intégrées conçues pour définir, reconnaître et assurer la qualité des titres et renforcer les capacités afin de faciliter la mobilité entre les États parties et entre les régions et d’encourager la production d’informations pertinentes, accessibles, actualisées, transparentes et fiables et le partage de ces informations entre les organismes, parties et régions concernés, ainsi que d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, promouvoir la crédibilité des certificats de l’enseignement supérieur dans les États parties, accroître la compétitivité de l’enseignement supérieur aux niveaux régional et international et encourager la création d’un organisme de contrôle de la qualité afin de faciliter le processus d’accréditation ».
Les dispositions de la présente Convention s’appliquent aux études poursuivies et aux certificats et grades obtenus dans tout établissement d’enseignement supérieur relevant d’un établissement soumis à l’autorité d’un État partie et situé hors de son territoire, dans les limites autorisées par les dispositions en vigueur dans chaque État partie.