Le Maroc y va paisiblement…

La pandémie continue à sévir dans le monde entier. Ses ravages sèment la psychose au sein de l’humanité. On s’y oppose par tous les moyens à portée de main pour enrayer sa propagation.  

Certains pays qui furent, il n’y a pas longtemps des forces irrésistibles, ne parviennent pas, jusqu’ici à contenir ses assauts meurtriers et concèdent des victimes, chaque jour, comme des champignons. Par-ci, par-là, on invente des mesures d’endiguement adaptées qui semble-t-il n’arrivent pas à mettre à genou un virus tenace et redoutable.

A l’instar de ses homologues, un peu partout sur la planète, notre pays s’y met, sans relâche, en comptant sur les ressources dont il peut disposer. Il s’y prend progressivement en fonction de ses capacités. Son Autorité plurielle se démène comme bon lui semble, en se fiant au patriotisme des citoyens, dans les premières lignes du champ de bataille. Les guerres blancs dans les hôpitaux, ainsi que les combattants en uniforme dans les rue, accomplissent, une fois n’est pas coutume, un travail éléphantesque.

Le Maroc maintient le confinement, un atout majeur pour juguler l’épidémie. Pour le faire respecter au sein d’une société qui adore le regroupement et chérit la sociabilité, il a fallu la doigté et la fermeté des forces de l’ordre en vue de dissuader les récalcitrants à se déconfiner. Omniprésent, l’Etat, à travers ses comités de veille, entame une série de démarches pour fortifier d’abord l’état d’urgence qu’il décrète, avec cran, mais aussi, de s’autosuffire en matière de produits de prévention et d’indemniser la panoplie de souches en situation de précarité.

Tout en se tenant serein et décrispé, le Maroc poursuit son bonhomme de chemin, en étant conscient de ce qu’il attend dans les semaines à venir. En fait, il sait que le pic est imminent et redouble d’effort, en passant, au fur et à mesure, à la vitesse supérieur. Il ne cesse de tâter le pouls du peuple, en allant prolonger l’indemnisation aux cas exceptionnels, gracier une flopée de détenus, fortifier le volume litier, se doter d’équipements, se procure la devise nécessaire en vue de gérer au mieux sa balance financière.

Au côté de toutes ces dispositions à caractère sanitaire et sécuritaire, le Maroc mène une lutte sans merci à l’encontre des resquilleurs qui violent l’état d’urgence. Dans le même sillage, il s’affronte fermement aux pratiques malveillantes des semeurs du désarroi parmi les populations, par le biais de la désinformation et de l’allégation nocives. Il tient aussi à préserver des liens d’amitié avec ses voisins du nord et du sud, en se passant des frictions qui surgissent en ces temps de tension et de panique. Il semble se tenir à cet adage courant digne des nations sages et pondérées : «Il ne faut jamais insulter l’avenir !».

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