Vraisemblablement, le polisario n’existe en tant qu’Etat que dans la conception de ceux qui l’ont créé de toutes pièces et continuent de soutenir ses thèses, de le financer et de l’armer.
C’est du moins le message véhiculé par les positions officielles de la quasi-totalité des pays du monde. En fait, plus de cent soixante Etats ont retiré leur reconnaissance de la fantomatique «rasd», soulignant, en même temps, la pertinence de l’approche marocaine en vue de trouver une issue politique au conflit artificiel créé autour du Sahara marocain.
Aujourd’hui, l’initiative d’autonomie des provinces du sud sous souveraineté marocaine s’est imposée par sa légitimité, sa pertinence, son pragmatisme, sa durabilité et son applicabilité comme solution politique de nature à clore définitivement ce dossier et libérer les populations séquestrées dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf en Algérie.
Il faut dire que la résolution de ce conflit mettra un terme aux souffrances des milliers de familles enfermées, opprimées et roulées par les dirigeants du polisario, qui ont transformé ces camps de Tindouf en un véritable fonds de commerce pour s’enrichir, en détournant les aides humanitaires, en plus de leur implication dans les trafics en tous genres et leurs connexions avec les mafias du Sahel et les réseaux terroristes.
C’est dire que ce sont la stabilité de toute la région et la quiétude de ses populations qui seront assurées par la résolution définitive de ce conflit artificiel sous l’égide du conseil de sécurité de l’ONU. D’ailleurs, l’instance onusienne a déjà balisé la voie à cette solution politique notamment par ses dernières résolutions, plaçant exclusivement le processus sur les rails de l’ONU.
Et ce ne sera que justice rendue à un pays qui a toujours bataillé pour le respect de la légalité internationale et œuvré pour promouvoir la paix dans le monde.
B. Amenzou