Evaristo Julio Gómez, journaliste angolais
Le séparatisme, avec ses liens multiples et étroits avec le terrorisme et la criminalité transnationale, est une “menace et un obstacle évidents” à la réalisation de la stabilité et du développement en Afrique, a souligné, à New York, le journaliste angolais, Evaristo Julio Gómez.
“Aujourd’hui, l’Afrique a besoin du soutien déterminé de l’ONU pour faire face à la menace existentielle du séparatisme, qui se manifeste dans le conflit artificiel autour du Sahara marocain”, a affirmé M. Gómez devant les membres du 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Il a relevé qu’en Afrique du Nord, la menace du séparatisme est incarnée par le « polisario », une “milice armée créée dans le seul but de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et de favoriser les intérêts géopolitiques de son pays hôte”, l’Algérie. Il s’agit d’une “milice criminelle aux liens avérés avec les différents réseaux terroristes disséminés dans la région du Sahel et du Sahara”, a mis en garde le journaliste angolais.
Il a dénoncé, dans ce cadre, l’embrigadement et l’endoctrinement des enfants et des mineurs qui favorisent la radicalisation et le terrorisme, ajoutant que les ambitions géopolitiques du pays hôte des camps de Tindouf “maintiennent le statu quo et empêchent toute forme de coopération sous-régionale en Afrique du Nord, menaçant ainsi les perspectives de paix et de stabilité dans la région et au-delà, y compris au Sahel et la Méditerranée”.
Dans sa pétition, l’intervenant a jugé essentiel de parvenir à une solution politique définitive au différend régional du Sahara marocain, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie, et dans le cadre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume.
“L’initiative d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 a recueilli un soutien de plus en plus large des autres membres des Nations Unies”, a-t-il fait remarquer, précisant que plus de 90 pays appuient ce plan comme “la seule solution réaliste et crédible » à ce différend régional.
Dans les 18 résolutions du Conseil de sécurité, l’initiative marocaine est qualifiée de sérieuse et de crédible, a relevé M. Gómez, signalant que cette initiative “souligne non seulement l’attachement profond du Maroc aux principes fondamentaux du droit international, mais offre également une alternative réaliste aux positions caduques des autres parties au conflit artificiel”.
“L’ONU est invitée à accélérer la recherche d’une solution politique réaliste, fiable et durable au différend régional sur le Sahara marocain”, a-t-il indiqué, ajoutant que “la seule voie pour y parvenir est la participation sérieuse du pays hôte des camps de Tindouf au processus des tables-rondes, conformément à la résolution 2602 du Conseil de sécurité”.