Le SG du PPS rencontre des représentants de syndicats des artistes

Le Secrétaire Général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Mohamed Nabil Benabdellah, a reçu mardi 21 mai au Siège national du parti à Rabat, des représentants de syndicats des artistes. Il s’agit du Syndicat  des Auteurs et Compositeurs Indépendants Marocains  (SACIM) et le Syndicat Artistique des Producteurs et Auto Producteurs (SAPA) pour débattre autour des «problématiques de la gestion collective des droits d’auteur et droits voisins». En effet, la rencontre était une occasion idoine pour mettre la lumière sur les défis et les enjeux auxquels fait face ce secteur.

Dans ce cadre, le SG du PPS a affirmé que le parti est prêt à organiser des sessions de travail avec les artistes et les représentations syndicales afin de trouver une formule transparente permettant une gestion efficace et efficiente du Bureau marocain du droit d’auteur (BMDA) pour répondre aux attentes  et aspirations de tous.

« Nous espérons  parvenir à une gestion démocratique de la chose. Et le projet de loi est une dynamique, voire  une feuille de route, qui mènera à la réforme de ce secteur. Pour ce faire, nous sommes prêts à travailler avec tous les acteurs et les institutions concernés.», a-t-il indiqué lors de la rencontre.

Pour Issam Kamal, président du SACIM, cette rencontre entre plusieurs syndicats qui sont acteurs dans le champ artistique et  le PPS s’inscrit dans la dynamique de sensibilisation que les artistes mènent depuis un certain moment pour sensibiliser les différents acteurs politiques à la question des droits d’auteur, plus précisément le BMDA, a-t-il déclaré à Al Bayane à l’issue de cette rencontre.

«Il y a un grand flou dans les informations relayées  parce que des gens  pensent que l’argent de ce bureau est un  argent public alors qu’il s’agit  de l’argent privé. En outre, il y a un projet  de texte de loi en cours de rédaction. C’est pour cette raison qu’on est entrain de sensibiliser les partis politiques afin qu’ils puissent avoir un droit de regard sur ce dossier et pouvoir en discuter, au sein du parlement, d’une manière bien fondée et efficace», a-t-il ajouté.

La finalité : avoir une loi qui répond aux attentes et espérances  de l’artiste marocain,  a-t-il dit. D’après lui, la sensibilisation est un travail énorme à faire parce que nombreux sont  les acteurs politiques et même les artistes  qui  ne connaissent pas et ne maîtrisent pas  ce dossier. C’est une problématique en soi, a-t-il fait savoir. Et de rappeler que ces syndicats avaient des revendications bien avant que ce projet n’ait vu le jour.

«On voudrait  que ce projet de loi soit discuté et validé par le Secrétariat Général du Gouvernement (SGG) et adopté par le parlement le plutôt possible. A cela s’ajoute aussi une facilité d’accès des auteurs au BMDA, précise-t-il.  Selon le président du SACIM,  ce bureau n’a pas d’instance de gouvernance c’est-à-dire il n’y a pas,  selon ses dires, ni  un conseil d’administration, ni une assemblée générale, ni une représentativité réelle des artistes à l’intérieur  du BMDA.

«Pour l’instant, on demande d’avoir une représentativité symbolique au sein de ce bureau pour avoir un droit de regard sur son travail», conclut-il.

Mohamed Nait Youssef

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