Le SIB encourage la jeune entreprise

Lieu de tous les échanges autour du bâtiment, le SIB s’impose comme un événement phare pour aider les entreprises à s’adapter aux mutations et aux enjeux du marché. Il est également l’occasion pour la filière de prouver son dynamisme. Aussi, le Salon a pour but d’encourager les jeunes entreprises à entreprendre dans le secteur de la construction et du BTP, vu sa place stratégique dans le champ économique marocain.

Cette édition 2016, la 16ème en l’occurrence, a attiré un grand nombre d’entreprises. En effet, on compte plus de 650 exposants représentant 35 pays dont, notamment, l’Espagne, la France, la Tunisie, l’Egypte, l’Allemagne, la Syrie, les Etats-Unis et la Chine. Parmi les entités représentées au SIB, nous retrouvons la Confédération des Junior-Entreprises Marocaines (CJEM) ; celle-ci, fraîchement éclose en octobre dernier a également trouvé sa place dans le Salon. Ce qui témoigne de la volonté des organisateurs du SIB à promouvoir l’esprit entrepreneurial chez les jeunes dans le secteur de la construction et du BTP. «Nous n’avons pas eu de difficultés pour avoir notre stand au Salon», nous déclare Benmoussa Omar, Président de la CJEM qui est l’entité fédératrice du mouvement des Junior-Enteprises marocaines. Ainsi, la confédération s’engage dans le développement du concept de la junior-entreprise dans plusieurs domaines d’activité au Maroc, en Afrique comme à l’international.

Le principe est simple : chaque junior-entreprise est une association à but non lucratif à vocation économique, implantée au sein d’un établissement d’enseignement supérieur. Chaque mouvement propose des services correspondant aux domaines d’activité enseignés par son école.

Par ailleurs, plusieurs entreprises participent pour la première fois au Salon : preuve de la démarche active du Salon et de ses partenaires pour mobiliser la filière. «Le SIB constitue une opportunité pour les entreprises opérant dans le secteur du bâtiment de présenter les innovations dans ce domaine, de rencontrer leurs clients, de mettre en place des partenariats et de développer leurs activités», affirme Bouchra Kadiri, directrice générale de la société Urbacom.

Ce qui est aussi remarquable, c’est que tous les acteurs du secteur sont représentés.«Ça innove dans tous les sens et dans tous les secteurs». Cette présence dominante se veut un symbole du renouveau de la filière qui s’est fortement mobilisée.

In fine, l’intention est de mobiliser cette filière tout en intégrant les facteurs de la qualité et de la durabilité dans le secteur du bâtiment. «L’Etat, les acteurs privés et l’ensemble des intervenants sont animés d’une forte volonté d’insuffler un nouveau souffle à ce secteur à travers l’intégration des facteurs de la qualité et de la durabilité», a déclaré Mohammed Nabil Benabdelah, ministre de l’Habitat et de la politique de la ville.

Kaoutar Khennach

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