La marocanité su Sahara fait son chemin

Le C24 de l’ONU réuni du 10 au 21 juin à New york

M. Khalil

Le Comité des 24 de l’ONU (C24) tient, depuis le 10 juin jusqu’au 21 juin une session ordinaire sur la question du Sahara marocain. C’est Mme Menissa Rambally, Représentante permanente de Sainte-Lucie, qui est Présidente du Comité spécial. Aux réunions du C24, en plus des 29 membres constituant ce comité, des participants et des  représentants d’Etats Membres sont invités. Généralement, le Comité spécial examine les conclusions et recommandations avant de les transmettre à l’Assemblée générale. 

Contrairement à son nom, le Comité spécial des 24, communément appelé le C24, est composé de 29 membres. Depuis 2023 et jusqu’en février 2025, il est composé des représentants des pays suivants : Antigua-et-Barbuda, la Bolivie, le Chili, la Chine, le Congo, la Côte d’Ivoire, Cuba, la Dominique, l’Équateur, l’Éthiopie, la Fédération de Russie, les Fidji, la Grenade, l’Inde, l’Indonésie, l’Iraq, le Mali, le Nicaragua, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République arabe syrienne, la République islamique d’Iran, la République-Unie de Tanzanie, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, la Sierra Leone, le Timor-Leste, la Tunisie et le Venezuela.

Le Maroc, après le séminaire régional sur les Caraïbes tenu au Venezuela en mai dernier, le Maroc était en force pour faire triompher la cause nationale et permettre une reconnaissance internationale sans appel. D’ailleurs une majorité écrasante des pays membre du C24 soutient la position marocaine, face à celle de l’Algérie de plus en plus décriée…

La délégation marocaine saisit cette occasion pour informer les participants et le C24 sur les derniers développements de la question du Sahara marocain, notamment l’appui retentissant de la communauté internationale, qui compte déjà plus de 107 Etats soutenant le Maroc et son Initiative d’autonomie. Cela est également illustré par l’ouverture d’une trentaine de Consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, confirmant la marocanité du Sahara, à côté du fait majeur régulièrement mis en avant par la communauté internationale qu’est le développement socio-économique et infrastructurel sans précédent que connaissent Oued Eddahab et la Sakiat Al Hamra, ces deux régions du Sahara marocain.

Aussi, à chaque réunion du C24, le Maroc, d’ailleurs comme un grand nombre de pays alertes, met en lumière du rôle, déjà fort connu et depuis belle lurette, de l’Algérie dans la création et le maintien du différend régional sur le Sahara marocain.

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