En général, la pratique médicale entre les textes de la profession et les contraintes de l’application, n’est pas toujours une chose aisée.
«L’erreur est humaine !», dirait-t-on fréquemment, mais pour le secteur de la médecine, elle est fatale.en dépit de quelques abus, les lois légiférant la responsabilité du médecin est similaire à celle régissant toutes les obligations civiles, administratives et pénales.
D’autre part, la détection des bavures professionnelles en matière de médecine et la vétusté des lois en vigueur en cas de production de déficience, s’avère tout particulièrement complexe. A ce propos, la loi préserve aussi bien le citoyen que le médecin, tout en précisant que la profession de ce dernier est exposée à l’erreur,de par le danger qu’il encourt, face aux outils utilisés, plus spécialement lors des opérations chirurgicales et esthétiques.
Toutefois, il est pratiquement impossible de déterminer l’erreur purement technique, du fait que l’évolution technologique et scientifique est telle qu’on n’arrive pas à décerner exactement l’irrégularité, alors qu’on peut facilement sanctionner un comportement d’indifférence émanant de tel ou tel médecin, en termes de non-respect des règlements ou du non divulgation des états d’avortement à titre d’exemple.
Cependant, c’est à l’appréciation du juge que revient la décision de condamner ou non ce genre d’erreurs. Parmi ailleurs, on peut aussi retenir cette question intrigante selon laquelle les médecins ont tendance à «occulter» des rapports concernant leurs collègues, soit par rangement à leur côté ou dérobade de la responsabilité !
Il va sans dire que cette problématique a fait l’objet de nombre de rencontres pour en expliquer les tenants et les aboutissants. D’autant plus que les erreurs médicales sont de plus en plus quasiment fréquentes aussi bien en ville qu’en campagne. Des accusations fusent de toutes parts, dénonçant la négligence de certains cadres de la médecine, mais également le système de santé. Cependant, en aucun cas, on ne peut mettre en doute l’authenticité de certains médecins, tout en dépréciant la conduite d’autres, manifestement marquée d’insouciance.