Les rythmes sénégalais et le jazz marocain enchantent le public

Les amateurs de musique africaine et de fusion ont été gratifiés, mardi à Assilah, par une soirée musicale de haute facture, mettant à l’honneur les rythmes sénégalais et les sonorités du jazz revisité à la marocaine.

Cette septième soirée musicale de la 41ème édition du Moussem culturel international d’Assilah a été marquée par les performances de l’artiste sénégalais Dudu Kouaté et du musicien et du saxophoniste marocain Othmane El Khaloufi.

Vêtu de l’habit traditionnel de son pays, Dudu Kouaté a offert un spectacle remarquable, forçant l’admiration du public en jouant avec brio de plusieurs instruments musicaux, notamment des idéophones.

Dans une allocution à cette occasion, l’artiste sénégalais, connu par son attachement au patrimoine culturel africain et aux rythmes du continent, a exprimé sa satisfaction de participer au Moussem culturel d’Assilah, et de représenter son pays au Maroc pour lequel il porte «beaucoup d’amour et de respect».

Il a aussi mis en exergue la richesse du patrimoine africain, appelant l’ensemble des pays du continent à œuvrer pour faire connaitre cet héritage à travers des rencontres comme le Moussem d’Assilah.

De son côté, Othmane El Khaloufi, accompagné de son groupe, s’est illustré en offrant des performances musicales qui parlent aussi bien au cœur qu’à l’esprit, dans un style mêlant, entre autres, musique marocaine traditionnelle, chaâbi, jazz, reggae et blues.

Ce «jazz beldi», comme aime le nommer cet artiste autodidacte, a conquis le public qui a fait montre d’une véritable culture musicale et d’une ouverture à l’autre à travers la musique, langage universel.

Le Moussem culturel d’Assilah, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, s’est engagé, depuis ses débuts il y a plus de quatre décennies, à célébrer la créativité en général et en Afrique en particulier, une créativité qui englobe à la fois la poésie, la pensée, la musique ou encore les arts plastiques.

Hajar Radi

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