Les vents du Festival des Alizés souffleront sur Mogador

Essaouira est désormais terre de la musique classique. Du 25 au 28 avril courant une douce brise musicale du Festival des Alizés soufflera sur les toits et les ruelles de  la cité des vents et des arts.

En effet les mélomanes et les férus de la musique classique découvriront les sonorités les plus majestueuses et fastueuses de Beethoven, Vivaldi, Schumann, Brahms revisitées par des artistes talentueux venus des quatre coins du monde. Un rendez-vous à ne pas manquer!

L’émotion sera sans doute le maître mot…et l’oreille en jouira sans entrave de ce périple musical aux mélodies immortelles, inclassables. Le festival, expliquent les organisateurs, «a fait le choix de privilégier cette année la proximité, l’émotion et le partage que seule procure une écoute purement acoustique. Une écoute intimiste qui apporte toute sa noblesse et toute sa profondeur à la musique de chambre et à l’art lyrique quand rendez-vous leur est donné avec la pureté du son et que les micros sont mis de côté le temps d’une dizaine de concerts exceptionnels, dans le cadre magique de Dar Souiri, de Bayt Dakira et de l’Eglise d’Essaouira».

Par ailleurs, le bal des concerts sera ouvert en beauté avec un concert Beethoven l’impétueux. Au piano, Guillaume Vincent, lauréat du prestigieux concours Marguerite Long Thibaut partagera la scène avec le violoncelliste Bruno Philippe lauréat du Concours Tchaikovsky, Raphaël Sévère, clarinettiste primé aux Victoires de la Musique et Elias David Moncado, violoniste lauréat du Concours International de Musique de l’Orchestre Philharmonique du Maroc.

La musique sera transcendée ainsi avec l’Ensemble Instrumental de Rome qui livrera un concert baroque italien intitulé Vivaldi le Glorieux. Pour ce qui est du trio Metral, il donnera, quant à lui, l’intégrale des trios de Mendelssohn. Deux grands ténors de la musique classique, deux immenses poètes seront à l’honneur lors de cette 19ème édition.

 D’abord, c’est au compositeur autrichien Schubert que le quatuor à cordes Hanson rendra hommage. Par la suite, c’est le duo Metral-Vincent qui mettra à l’honneur, musicalement, le génie artistique de Robert Schumann. Certes, on ne peut pas parler du Festival des Alizés sans évoquer l’art lyrique! Un moment poétique fort où la musique transcende les âmes et verves. Cette année c’est  la soprano Marie-Laure Garnier qui se produira en récital autour de Brahms. La clôture, comme toujours d’ailleurs, aura un goût différent, sa propre sensation et sensibilité. Le trompettiste marocain Hamza Bennani Smires clôtura le festival avec un programme intitulé Les Douces folies de Satie, à la croisée des chemins du jazz et de la musique classique.

Mohamed Nait Youssef

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