L’institut français s’y met à pied d’œuvre

Agadir, capitale mondiale du Jazz 

Poser les premiers jalons de l’édifice Jazz dans la capitale du Souss, à travers un festival ponctuel et des activités parallèles, le long de l’année, voilà une idée qui a germé dans l’esprit du directeur de l’institut français d’Agadir et qui prend forme. Une idée qui n’a cessé de le tarauder depuis fort bien longtemps.

«Vous savez, un déclic pareil s’est déjà produit, du moins à  ma connaissance, dans un petit patelin de l’Hexagone, du nom de Marciac, du département de Gers en Occitanie,  devenu, par la suite, un épicentre et un pôle d’attraction incontournable de cette espèce musicale dont les adeptes fusent de toutes part !», confiait le responsable de l’instance culturelle tricolore qui ne jure plus que par cet événement inédit, tellement cela lui tient à cœur.

En fait, il a raison de se focaliser sur une suggestion thématique, empreinte de raffinement, afin de meubler la scène artistique locale, peut-être un peu trop mise sous le tapage « cacophonique » de la musique pêle-mêle.

En compagnie du directeur de l’hôtel Atlantic palace avec lequel il compte enfanter ce nouveau-né, en collaboration avec d’autres partenaires institutionnels et privés, le directeur de l’institut français d’Agadir, a accordé un point de presse aux représentants des médias en vue de mettre en exergue le contenu de cette manifestation d’envergure et les objectifs attendus. Ce moment de haute qualité médiatique à été agréablement marqué par des interventions, en ligne de certains artistes musiciens participants et accompagnateurs de cet événement qui se tiendra du 24 au 26 novembre, à la salle Brahim Radi. «Certes, on ne prétendra nullement être les précurseurs du Jazz dans le pays, puisque d’autres expériences y sont déjà nées, notamment Jazzablanca, Tanjazz, Jazz au Chellah ou encore Jazz sous l’arganier, mais il est à relever que les communautés du sud marocain n’ont probablement pas beaucoup de chance d’être aussi proches de cette opportunité», a-t-il poursuivi, tout en s’exultant d’avoir pu convier ses anciennes connaissances pour être de la partie et convaincre des associés, dans l’espoir que cette passion du Jazz soit pérenne et relayée par d’autres.

Le Festival, baptisé Anmoggar Njazz et bénéficiant de l’appui de l’Institut français du Maroc et du festival du Jazz à l’Etage, a pour vocation de mettre en avant les jeunes amateurs de cette musique plurielle  et de d’égayer les fans de ces airs ensorcelants. Au-delà des concerts auxquels est invitée une pléiade de vedettes de grand talent, comme Eric Le Lann Quartett, Nathalie M. King, Esyal Crossing, Samira Brahmia, Zimmermann Quartet, Othmann El Khelloufi…, le festival comprend également des ateliers, des workshops et des débats autour des thématiques ayant trait à cette musique spécifique.

Saoudi El Amalki

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