Maroc, leader incontestable en Afrique

Représentant l’un des principaux Big Four (quatre grands cabinets d’audit au niveau international), Deloitte a livré récemment son verdict à propos de la position du Maroc en tant leader sur l’échiquier de l’industrie automobile en Afrique.

Le Royaume a réussi à asseoir une forte base pour l’expansion de cette branche de l’économie, damant le pion à l’Afrique du Sud pour devenir le leader de cette industrie dans le continent africain, a estimé vendredi Martyn Davies, responsable du secteur automobile au sein du cabinet Deloitte-Afrique.

Ce faisant, il caracole aujourd’hui à la tête de la liste des plus grands producteurs d’automobile en Afrique. Cela est dû en grande partie à une politique basée sur la maitrise des coûts, l’adoption des incitations au secteur et des investissements significatifs dans les infrastructures, affirme Davies.

Eh oui, la stratégie adoptée par le Maroc, au cours des 20 dernières années principalement en termes d’investissements en infrastructures et logistique a accéléré l’expansion du secteur automobile, ajoute Davies, tout en soulignant que les incitations destinées aux équipementiers étrangers et aux constructeurs multinationaux ont fortement contribué à consolider la culture des investisseurs au Maroc. Le pays bénéficie également d’autres avantages importants dont l’accès aux marchés européens, annonce le responsable de Deloitte.

«La proximité du Maroc par rapport aux importants marchés de l’automobile en Europe a joué un rôle dans l’expansion de ce secteur», a-t-il ajouté, soulignant que les industriels sud-africains doivent tenir compte de cette situation car l’Afrique du Sud ne dispose pas des mêmes avantages d’exportation.

Davies a saisi cette occasion pour expliquer que l’industrie automobile en Afrique du Sud bute sur d’autres obstacles, notamment les défis liés principalement au «risque pays» élevé relatif principalement aux incertitudes politiques enregistrées dans ce pays africain.  Il ne faut pas oublier également que l’environnement régional de l’Afrique du Sud est peu favorable.

Badr Atabi

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