Coordination des victimes de Gdim Izik
La Coordination des familles et amis des victimes des événements de Gdim Izik a appelé à « mobiliser tous les mécanismes judiciaires dans le cadre de l’assistance judiciaire internationale pour traduire en justice et poursuivre tous ceux qui sont soupçonnés d’avoir assassiné nos fils et qui sont en fuite à l’étranger ».
A l’occasion du 12ème anniversaire des évènements douloureux des camps de Gdim Izik, qui ont été pris en otage par des criminels à la solde du front séparatiste, en faisant 11 morts dans les rangs des Forces auxiliaires, de la Gendarmerie Royale et de la Protection civile, la Coordination réitère, dans un communiqué, son appel aux divers mécanismes de défense des droits de l’homme pour qu’ils reçoivent les familles des victimes pour entendre leurs souffrances, notamment après qu’elles ont déjà adressé des demandes à cet égard.
« Nous sommes surpris par certains rapports des Nations unies qui minent le droit des victimes à la justice et à la réparation, ce qui porte atteinte aux dispositions des conventions internationales et encourage l’impunité », a fait savoir la Coordination, dénonçant les allégations de « torture » de la part de certains mécanismes de l’ONU à l’encontre des détenus qui ont commis ces crimes, qui visent véritablement à aider ces criminels à bénéficier de l’impunité.
La Coordination a appelé à « préserver la mémoire collective des victimes en faisant du 8 novembre une journée de commémoration de leurs sacrifices, et en construisant un édifice pour les honorer ainsi qu’un musée national pour documenter ces événements tragiques ».
Elle a, de même, réitéré sa demande d’accorder plus d’attention et d’aider les familles des victimes, qui sont les martyrs du devoir national.
La Coordination a indiqué que cet anniversaire met en lumière le « crime odieux contre l’humanité commis par les membres de la milice du Polisario recueillis sur le territoire algérien », ajoutant que « l’Algérie doit s’acquitter de sa responsabilité humanitaire, vu que les auteurs de ce crime ont reçu des entrainements militaires dans les camps de Tindouf et à l’Université de Boumerdes ».
Comme cela a été le cas à l’occasion de la commémoration de cette tragédie, le front séparatiste ne cesse de déformer les faits, en présentant les détenus qui ont commis des crimes lors de ces événements tragiques comme des prisonniers d’opinion et d’expression, alors qu’ils ont été reconnus coupables dans le cadre d’un procès équitable qui a rempli toutes les conditions requises par les traités internationaux et les lois marocaines en vigueur, y compris le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Constitution marocaine et le Code de procédure pénale, fait valoir la Coordination.
En revanche, poursuit la même source, le front séparatiste tente de contourner les mécanismes des Nations Unies en matière de droits de l’homme par des faux rapports qui présentent les auteurs de ces crimes comme des militants des droits de l’homme.
« Certes, ces rapports ont été instrumentalisés par certains mécanismes du Conseil des droits de l’homme pour publier des rapports politisés qui portent atteinte au droit des victimes à la justice et ignorent toutes les exigences d’un procès équitable garanti aux auteurs, à partir de leur comparution devant le Procureur du Roi et le juge d’instruction en présence de leurs avocats, que ce soit devant le tribunal militaire ou devant le tribunal civil après la modification du Code de la Justice Militaire », explique le communiqué.
Au cours de ce procès, les auteurs ont pleinement bénéficié de leurs droits à un procès équitable, à savoir le droit à la défense, assure la Coordination, notant que tout au long de leur procès et conformément aux normes d’Istanbul, le tribunal a décidé de soumettre les accusés à une expertise médicale, mais certains d’entre eux ont refusé de le faire pour des motifs faux et illicites.
D’autre part, souligne-t-on, « l’expertise médicale de ceux qui l’ont acceptée a constaté qu’ils n’avaient été soumis à aucune torture, ce qui prouve une fois de plus que les allégations de la milice du Polisario ne visent qu’à déformer les faits et à dissimuler ses crimes contre nos fils ». En d’autres termes, la milice instrumentalise les allégations de la « torture » pour politiser cette affaire et rester impunis, relève la Coordination.