Mustapha Bouderka, le mentor !

Portrait d’Agadir

Saoudi El Amalki

Le Programme de Développement Urbainest aux ultimes phases de la finalisation, quoique certains dépassementsen fonds et en temps, restent encore à combler. Depuis l’entame des travaux du PDU, juste après la conclusion des signatures des différents partenaires, sous les yeux du Souverain en février 2020 à Agadir, on s’est attelé corps âme, pour honorer ce projet Royal.

Malgré la coïncidence de l’amorce des chantiers avec la pandémie qui imposait entre autres, le confinement et l’état d’urgence d’où l’arrêt ou la lenteur des édifications, on s’y est mis avec tant de témérité et résilience. Toutes les institutions intervenantes mettaient alors, lamain à la pâte, en vue d’achever cette tâche dans les délais convenus…

Au cœur de cette constellation de contributeurs dans l’initiative Royale tant escomptée, rayonnait Mustapha Bouderka,1er vice-président de lacommune territoriale d’Agadir. Assurément, il s’est érigé en véritable artisan de la besogne par son immense sens de civisme, de sa grande maîtrise de tous les pourtours du dossier et sa profondehabilité en matière depersuasion avecles différents associés de cette entreprise structurante.

Conscient de ses prérogatives de conseiller de marque, chargé de mobiliser les énergies et les compétences communales au service de la ville, d’autant plus que la portion de la collectivité au PDU dépasse le tiers de la totalité du budget global soit 200 milliards de centimes, il y va de front avec bravoure et dévouement.

En effet, il n’est pas toujourschose aisée de mener cette opération d’envergure, en collaboration avec les maîtres d’ouvrage du PDU, notamment les autorités locales, tout en vaquant aux questions courantes avec tact et subtilité. Bouderka se livre à cet exercice ardu sans fléchir ni faillir à ses engagements malgré les contraintes et les embûches auxquelles il a fait constamment face sans signe de dérobade ni de résignation. Il s’y prend avec beaucoup de vaillance et de conviction, mais également de pragmatisme et humilité, puisqu’il a affaire à une diversité d’attitudes et de susceptibilités aussi bien dans l’équipe qu’il conduit qu’à son entourage pluriel.

Doté d’un large savoir-faire en matière de gestion et de communication, il dirige à merveillela besogne laborieuse dont il est en charge, en priorisant les vertus et les valeurs du travail et de l’intégrité.Il a aussi ce potentiel de donner conseil et se porter utilepar rapport à telle ou telle épreuve. L’assiduitéà laquelle il tient tantà cœur n’a d’égal que son attachement à la notion du travail au quotidien.Mustapha Bouderka ne craindrait jamais l’insuccès car cela fait partie des règles des risques du travail que l’on peut consentir.

Mais, il ne baisse jamais les bras, même s’il est victime des coups bas, émanant des fois de sesproches. «La chuten’est pas un échec. L’échec, c’est de rester là où on est tombé ! », disait un jour, Socrate, l’émérite philosophe grec, maître de la devise : « Connais-toi, toi-même ! ».

Enfin, en signe de considération et d’estime à ce personnage de haute qualité, on lui offrira un bouquet de lilas et de lotus, tout en lui dédiant un extraitdu recueil « Les yeux d’Elsa », du poète français, Louis Aragon :

J’ai traversé les ponts de Cé

C’est là que tout a commencé

Une chanson des temps passés

Parle d’un chevalier blessé

D’une rose sur la chaussée

Et d’un corsage délacé

Du château d’un duc insensé

Et des cygnes dans les fossés

De la prairie où vient danser

Une éternelle fiancée

Et j’ai bu comme un lait glacé

Le long lai des gloires faussées les ponts de Cé

C’est là que tout a commencé

Une chanson des temps passés

Parle d’un chevalier blessé

D’une rose sur la chaussée

Et d’un corsage délacé

Du château d’un duc insensé

Et des cygnes dans les fossés

De la prairie où vient danser

Une éternelle fiancée

Et j’ai bu comme un lait glacé

Le long lai des gloires faussées

La Loire emporte mes pensées

Avec les voitures versées

Et les armes désamorcées

Et les larmes mal effacées

O ma France ô ma délaissée

J’ai traversé les ponts de Cé

Les Yeux d’Elsa, 1942 Seghers 

Louis Aragon (infos) Recueil : Les Yeux d’Elsa

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