Le Palais balnéaire d’Agadir!

Un Palais royal réaménagé pour faire office de station balnéaire ! Ce n’est pas du tout mal comme idée! Le joyau, pieds dans l’eau et les mèches à l’azur, a lieu à une dizaine de kilomètres au nord de la capitale du Souss. Longtemps privé et « barricadé » de toutes parts, ce bijou s’apprête à déverrouiller tous les accès au grand public et à s’ériger en destination touristique de premier plan, au côté de ses semblables d’Agadir et de Taghazout.

Trois maillons juxtaposés sont, à coup sûr, de nature à se compléter pour rebooster le secteur et lui faire retrouver son rayonnement d’antan. En effet, après le recul de la station d’Agadir, en termes de capacité litière et la reconversion de celle Taghazout en projet immobilier, suite aux multiples échecs dont elle fut l’objet, pendant des années, la station du « palais transformé » promet de relancer le produit balnéaires sous de nouveaux auspices.

Prévu pour abriter une série de structures hôtelières et de multitudes  de projets détente et loisirs, étendus sur plus de 46 ha, ce nouvel atout permettra, sans doute de remotiver et de  remobiliser les station avoisinantes en déroute et, en conséquence, de relever le volume d’accueil au profit d’un flux de clientèle, à la recherche de quiétude et de distraction. D’autant plus que la nouvelle dynamique relative au renforcement aux dessertes aériennes en provenance de nombre de villes européennes à destination d’Agadir, est en pleine effervescence.

On ne peut alors qu’apprécier cette initiative louable de mettre un palais de cette somptueuse envergure au service de l’expansion touristique de la région et du pays, en général. Il va également sans dire que cette reconversion, éprise de marque de civisme, est à même de contribuer à l’absorption du chômage dans les patelins environnants et la consolidation de l’impact économique. D’autre part, on conviendra que ces nouvelles opportunités auront des incidences positives sur l’impulsion du secteur du tourisme. Ceci étant, la bonne gouvernance qui a longtemps fait défaut dans ses manœuvres de redynamisation, est encore de mise, en vue de mettre à profit cette opération de haute facture.

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