Depuis une vingtaine d’années, Amnesty International ne rate pas le SIEL. Chaque année, l’organisation prend part à ce rendez-vous pour faire connaitre les valeurs humaines universelles. Le rendez-vous livresque est une occasion pour cette ONG d’échanger avec le grand public sur les grandes questions d’actualité, notamment celles des libertés au Maroc ou encore ailleurs.
Amnesty participe à toutes les éditions du Salon International de l’Edition et du Livre depuis plus d’une vingtaine d’année, nous explique le directeur exécutif de cette ONG au Maroc, Salah Abdellaoui. Selon lui, chaque année, Amnesty choisit une thématique spécifique. Cette année, et puisque il s’agit d’un événement international dédié aux écrivains et aux personnes actives dans le domaine des arts et de la culture, «nous considérons que le droit à la lecture est un des droits fondamentaux pour bâtir une société démocratique et respectueuse des droits humains», a-t-il déclaré. «Les écrivains, poètes et artistes sont au-devant de la scène parce que c’est grâce à leurs productions principalement concernant les valeurs universelles que Amnesty international défend entre autres la liberté d’expression, l’égalité, le droit à la vie, les droits de femmes, les droits des enfants», a-t-il ajouté. «Nous appelons tous ces artistes et ces acteurs dans le monde de la littérature à continuer leur action en faveur de la promotion des droits humains», a-t-il poursuivi.
En outre, l’organisation internationale appelle tous les gouvernements à respecter les droits relatifs à la liberté de penser, d’écrire, la liberté d’imagination… Pour l’ONG, le SIEL était l’occasion idoine pour s’ouvrir sur le grand public de différentes catégories. «Il y avait un échange permanent, soit pour expliquer le travail d’Amnesty, soit pour promouvoir les valeurs humaines, et ce, à travers des publications liées au travail principal d’Amnesty», a-t-il souligné.
Ce travail concerne principalement différents volets, à savoir les violations des droits humains à travers le monde, les manuels des droits humains et des textes internationaux relatifs aux droits humains comme la déclaration universelle des droits de l’Homme, la déclaration universelle des droits des enfants… «Une bonne partie de notre action et de notre présence au salon est consacrée à la défense des victimes. Cette année, notre participation a coïncidé avec les événements qui se passent en Palestine dont l’événement majeur concernant l’emprisonnement des enfants, entre autres Ahed Tamimi qui est parmi les centaines d’enfants palestiniens emprisonnés par les autorités israéliennes. Amnesty appelle à leur libération immédiate», a-t-il conclu.
Mohamed Nait Youssef