Parution: «Et j’ai caché sous ma langue l’odeur de la mort» de Mourad Kadiri

Mohamed Nait Youssef

Les poètes du monde entier s’apprêtent à fêter le dimanche 21 mars, la journée mondiale de la poésie. Cette journée si particulière est un rendez-vous annuel pour rendre hommage aux voix poétiques et promouvoir la lecture et l’écriture poétique.

Cette année, à l’instar d’autres pays, les poètes marocains accueilleront cette manifestation avec des nouvelles publications poétiques qui enrichiront le paysage culturel national et international.

«Et j’ai caché sous ma langue l’odeur de la mort», nouveau recueil de poésie du poète et chercheur marocain, Mourad Kadiri en fait partie. En effet, cette nouvelle publication poétique de 70 pages, format moyen, éditée en févier 2021, regroupe 15 poèmes écrits entre les années 2015 et 2020, sauf un seul poème, explique le poète dans un communiqué de presse. De la poésie avant toute chose surtout en ces temps où le monde a perdu la boussole et où l’humain a soif à la culture et aux paroles réconciliant son rapport avec l’univers.

Mourad Kadiri, actuellement à la tête de la Maison de la poésie au Maroc, est  chercheur dans le domaine de la gestion et des politiques culturelles et professeur visiteur à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ben M’Sik-Casablanca de l’université Université Hassan 2. Il est également président du conseil artistique de l’organisation Ressource Culturelle (Al Mawred Al Thaqafi) basée à Beyrouth, au Liban. Né en 1965 à la ville de Salé, le poète est lauréat de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Mohammed V de Rabat, en 1991. Il est  titulaire d’un doctorat en littérature marocaine contemporaine de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah-Fès, en 2012.

En outre, le poète est l’un des chercheurs marocains mêlant l’écriture poétique avec  la critique et la recherche. Parmi ses publications, on y trouve « Tramway» (2015), «Tiyer Allāh» (2007), «L’esthétique de l’écriture dans le poème zajal marocain contemporain ».La pratique textuelle chez le poète Ahmed Lamsayah (2012). Il est à rappeler que les poèmes de Kadiri ont été traduits dans plusieurs langues dont l’espagnol par Francisco Moscoso García et le français par le poète et traducteur marocain Mounir Serhani ayant  traduit «Tramway» ainsi que d’ autres recueils de poésie  traduits en russe, italien et  anglais.

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