« Retrouvailles à Mogador »

Vient de paraître

De l’écrivain M’barek HOUSNI

La plus récente œuvre littéraire de l’écrivain et poète M’BarekHousni, intitulée « Retrouvailles à Mogador », transcende les frontières de la simple narration pour devenir un périple au cœur d’un lieu empreint de significations profondes. Cette exploration littéraire va au-delà du simple acte de pointer le fictionnel ; elle se mue en une quête, un déplacement dans un temps résidentiel. Loin de la simple redécouverte de ce qui fut et de ce qui est déjà connu, l’auteur nous guide à travers les méandres de légendes contemporaines, d’événements et de rencontres, tout se dévoilant à travers le pouvoir évocateur de l’écriture via la fictionnalisation de ces éléments.

C’est connu, Essaouira, alias Mogador, est réputée pour inspirer les écrivains et les artistes, au point que nombre d’entre eux y ont laissé une empreinte indélébile. L’auteur met en scène certains en les intégrant dans des récits imaginaires, tels que le célèbre musicien Jimi Hendrix, le grand cinéaste Orson Welles et son film mythique Othello, dont une partie a été tournée à Essaouira, ainsi que l’écrivain Edmond Amran El Maleh…

Le célèbre écrivain mexicain Alberto Ruy Sanchez avait écrit à propos de la ville : « Ce que Mogador m’a donné, c’est une nouvelle façon d’appréhender le monde et moi-même. Mon premier voyage à Mogador est devenu un voyage beaucoup plus long et plus profond. Ce fut d’abord le choc de découvrir un lieu qui, bien qu’éloigné du Mexique, provoqua une forte impression de reconnaissance. »

Cet effet exercé par la ville trouve ses racines dans sa position insulaire, sa nature de lieu chargé d’histoire ancienne et moderne, l’architecture de sa médina, les arts picturaux et musicaux authentiques qui y sont pratiqués, ainsi que les effluves spirituelles et soufies qu’elle dégage, sa diversité culturelle, amazighe, arabe, musulmane, juive, africaine.

Les récits prennent leur point de départ à Mogador, pour embrasser l’universel à travers la création littéraire. Il s’agit de 23 textes répartis en trois parties et deux poèmes.

Revisiter les légendes : Jimi Hendrix et le berger ihihi ; Rêver d’Orson Welles ; Le cimetière juif ; La nuit de la transe ; Sidi Magdoul, I ‘anglais et moi ; Salut à toi, Edmond ; BaytAl-latif, peindre l’encre océanique.De quelques faits propres : Le chat borgne du Mellah Kdim ; Le figuier du temps ; Les chats ne meurent pas de faim à Mogador ; La chiure des goélands, ces grosses mouettes qui pleurent ; Singularité d’un café ; Un stylo à Mogador ; Les tableaux qui prennent la poussière ; Le premier « bad trip » d’un jeune français ; La vérité d’un port atypique ; Des chèvres qui montent sur les arbres ; La prison et les faucons ; Quémander.Nouvelles : Les alizées ; L’homme qui sent la mort ; Le masque ; Les poupées signifiantes.Deux poèmes : Poème d’un soir naissant ; La mer à Mogador.

On lit dans la quatrième de couverture : « Chaque jour, depuis cet endroit, je me lançais dans une errance qui m’emportait loin. Je déambulais à travers un labyrinthe de virages courts, parfois abrupts, me frayant un chemin à travers un enchevêtrement de venelles plus ou moins plates et de rues étroites. Cette exploration était pour moi un plaisir, porté par le charme qui persistait à révéler ses secrets insoupçonnés. »

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