Said Idbaali attire l’attention du ministère sur le calvaire des étudiants souiris

Le député du groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS) à la Chambre des représentants, Said Idbaali, a appelé le département ministériel en charge de l’enseignement supérieur à intervenir pour permettre aux étudiants issus de la province d’Essaouira de s’inscrire dans les facultés les plus proches de leur lieu de résidence.

Dans une question orale adressée au secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khaled Samadi lundi 23 octobre, le député a indiqué qu’un certain nombre d’étudiants issus des régions de Haha, Tmanar, Smimou et Ait Daoud ne comprennent pas pourquoi ils n’ont pas droit de s’inscrire à l’université Ibn Zohr à Agadir qui se trouve à 90 km seulement de leur lieu de résidence. «Pourquoi doivent-ils aller s’inscrire à l’université Caddi Ayad à Marrakech distante de 300 km d’eux ?», s’est-il interrogé.

Issus dans leur majorité de familles pauvres et modestes, de nombreux étudiants de la région sont contraints dans de nombreux cas d’arrêter leurs études, en raison notamment des frais supplémentaires que leur éloignement de leurs familles cause, a-t-il expliqué, appelant le département concerné à intervenir pour mettre fin à une telle injustice.

Il est en effet aberrant de les envoyer loin de chez eux pour poursuivre leurs études, alors qu’il est possible pour eux de le faire près d’eux, a-t-il estimé.

Dans sa réponse, le secrétaire d’Etat a renvoyé la balle à la vision du Conseil supérieur de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique, reconnaissant toutefois l’existence de contraintes réelles qui empêchent la satisfaction de toutes les demandes d’inscription des étudiants dans les facultés les plus proches de leurs lieux de résidence.

Pour sa part, le député Abdellah Idrissi Bouzidi, membre du GPPS, a insisté de nouveau auprès du ministre, chargé de l’enseignement supérieur sur la nécessité d’accorder des bourses d’études aux étudiants issus de familles dans le besoin comme à Boulemane où le revenu annuel par tête ne dépasse pas 15.000 DH ou à Taounat où ce revenu tourne autour de 10.000 DH.

MT

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