«Salamatouna» veut défier la contrefaçon des pièces de rechanges

La guerre séculaire entre les contre-façonneurs et les acteurs de l’après-vente automobile prend un nouveau tournant, cette fois-ci à l’avantage de ces derniers. Les industriels sont en passe de se doter de «salamatouna», un nouveau label développé par l’IMANOR et l’Aivam pour témoigner de l’authenticité des pièces de rechange.

L’idée est séduisante. Pour mieux contrecarrer la contrefaçon des pièces de rechange automobiles, phénomène nuisible au secteur et de facto à l’économie nationale, l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) a développé une certification propre aux intervenants dans le réseau de distribution.  Développé en partenariat avec l’Amica (association des industriels automobile), le dispositif vise à verrouiller l’import et distribution des pièces détachées par son assujettissement aux normes de qualité et de sécurité.

«Salamatouna», de son nom, est donc le label qui sera dorénavant octroyé aux magasins commercialisant uniquement des produits authentiques après un audit de contrôle. «Il est nécessaire que les partenaires publics et privés collaborent, dans le cadre des activités du Comité national pour la propriété industrielle et anti-contrefaçon (CONPIAC), en vue de mettre en œuvre un système de labellisation des services de distribution des pièces de rechange automobiles « clean shops », afin d’offrir aux consommateurs la possibilité de distinguer les produits authentiques des produits de contrefaçon», commente un rapport récent établi par l’IMANOR, propriétaire de cette marque.

Ce document détaille en 15 pages le règlement d’usage de cette nouvelle marque collective de certification. Cette marque est destinée aux services de distribution des pièces de rechange automobiles ou de tout véhicule de transport terrestre (motocycles, poids lourds, etc…).

Cependant, l’Imanor ne badine pas avec les conditions d’usage. Dans le cas où il s’avère que l’usager ne remplit plus les conditions définies dans le règlement établi par l’Institut, le Comité de labellisation peut décider la suspension ou le retrait du droit d’usage de la marque. La suspension du droit d’usage de la marque a pour effet de priver, pour une durée ne dépassant pas six mois, l’usager de ce droit.

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