Session du conseil régional Souss Massa

Gérer la chose publique autrement!

Le conseil de la région du Souss Massa vient de tenir une session extraordinaire en vue de mettre sur les rails une nouvelle société de gestion des affaires publiques.

A l’instar de certaines métropoles du pays, cette institution régionale tente également l’expérience, au sein de la gouvernance et celle de trois communes territoriales de sa compétence. Il semble bien qu’à ce niveau précis, il se serait, sans nul doute, agi d’un constat déficitaire, en aménagement aussi bien urbain que rural. On aura longtemps plaint de la lenteur des travaux votre de l’arrêt des réalisations qui sombrent dans l’éternité.

«Agadir Souss Massa Aménagement», c’est bien ainsi que la nouvelle structure professionnelle fut baptisée afin d’aplanir, selon les attributions qui lui sont assignées, les dysfonctionnements survenus à propos de l’exercice de l’ébauche tant de la région que des communes en question. Animé par une forte volonté d’aller de l’avant dans cette nouvelle entreprise, on s’y met pour de bon durant la session du conseil, en formulant, tambours battants, toutes les suggestions relatives aux statuts, pour enfin, adopter la formule proposée, après étude et concertation. Après quoi, on passa à la décortication de la déprogrammation des fonds de la seconde tranche du budget pour le compte de l’année 2019.

A ce propos, on intégrait la quote-part de la direction, communes locales du ministère de l’Intérieur dans le financement de ladite société, après définis les contributions de chacune des instances représentatives. Il fait bien dire que l’utilité de cette fonction spécifique ne se fait pas contester, du fait de la conviction de tous de la nécessité de mettre de l’entrain dans l’édification et la rigueur dont elle a besoin à cet égard. C’est un outil de perfectionnement et surtout de transparence, d’efficience, d’accélération…

Dans le même ordre d’idées, il importe de constater que le grand Agadir en particulier et la région Souss Massa en général, sont en passe de subir de grosses  mutations, en termes d’aménagement à grande échelle. La dynamique qui s’opère autour du plan d’accélération industrielle et l’énorme  flot d’investissement régional qui s’ensuit en est une illustration plausible. Le récent discours royal à ce propos se passe également de tout commentaire, puisque le Souverain remettait les pendules à l’heure en rappelant la centralité de la ville d’Agadir par rapport à l’ensemble du territoire géographique du royaume.

Ce fut indiscutablement un message clair de la revalorisation d’une région porteuse, laissée pour compte, des décennies durant, alors que l’intérêt et le déferlement des investissements publics étaient plutôt portés sur d’autres régions, sans aucun sentiment d’animosité à leur égard. L’heure de la justice spatiale aurait dû sonné, il y a belle lurette, mais, comme disait le jargon populaire : «Le bien est toujours bon même s’il tarde à venir !».

Saoudi El Amalki

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