Groupe arabe pour la paix
La première réunion constitutive du « Groupe arabe pour la paix » s’est tenue, jeudi, au Caire, avec pour objectif de diffuser la culture de la paix et mener des missions de médiation impartiales entre les parties arabes en conflit afin de parvenir à des règlements pacifiques et des compromis politiques dans le but de préserver les intérêts des peuples et des pays.
Le travail de ce groupe est basé sur l’activation du rôle des acteurs officiels afin de remplir leur rôle juridique, politique, moral et humanitaire dans le domaine de la prévention des conflits armés et de l’édification de la paix en coopération avec diverses institutions et organisations internationales.
Lancée par une cinquantaine de personnalités arabes intéressées par le travail politique, diplomatique, intellectuel et civil, cette initiative vise à approfondir les partenariats multilatéraux de coopération, à utiliser des mécanismes de médiation, de conciliation et de dialogue et à consolider une culture de la paix.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le secrétaire général de l’organisation de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, a souligné la nécessité d’élaborer une vision globale et de construire une stratégie arabe intégrée pour faire face aux défis de la région.
« Nous suivons tous les développements dans notre région et dans le monde, et nous surveillons cette étape volatile que traversent nos pays et la région arabe », a indiqué M. Aboul Gheit, ajoutant que la région traverse déjà un cycle de crises prolongées depuis 2011, dont les répercussions et les effets sur la sécurité, l’économie et l’ensemble de la situation régionale ne nous ont pas encore quittés. »
« Ensuite, a-t-il poursuivi, sont venues des crises mondiales sans précédent dans leur gravité et leur ampleur, comme le Covid-19 et la guerre en Ukraine, pour ajouter à notre crise régionale de nouveaux défis, et imposer à nos pays de faire face à des menaces inattendues ».
Pour sa part, l’ancien président yéménite, Ali Nasser Mohamed, a expliqué que le Groupe arabe pour la paix a été créé pour plusieurs raisons, alors que de nombreux pays arabes ont traversé et connaissent encore une vague sans précédent de conflits et différends internes et interdépendants, en particulier au Yémen, en Syrie, en Libye, en Somalie, au Liban, au Soudan et en Irak.
En outre, a-t-il soutenu, ces conflits épuisent les capacités humaines, matérielles et militaires de la nation arabe, la rendant proie à la pauvreté à et des retards de développement.
