Samira Ait El Maalam, l’icône étincelante
Saoudi El Amalki
Il y a de ces femmes qui regorgent de potentiel dont la région est fière. Par leur présence constance dans le domaine de l’art pictural et leur virtuosité créative, elles crèvent l’écran. Samira Ait El Maalam, plasticienne talentueuse fait, sans doute, partie de cette pléiade d’artistes-femmes marocaines qui incarne cette émergence notoire de resplendiscence féminine.
Ayant tissé un parcours reluisant, depuis déjà des lustres, cette passionnée a pu se faire remarquer par sa magnanimité, son tact et son sérieux, forçant l’estime et l’admiration dans les milieux de l’art et de la culture.
Toujours au four et au moulin, elle met de la sève dans les bribes de ses œuvres, par sa ferveur agissante, au point d’imprimer une certaine fluidité aussi bien dans sa vocation envoûtante que dans son relationnel avec ses collègues et ses fans. Telle une abeille laborieuse aux alvéoles du rucher mielleux face à sa toile, Samira Ait El Maalam s’affaire sans répit, le regard ringard et l’attention méticuleuse sur les couleurs et les ondulations qui s’écoulent sur ses esquisses chatoyantes, illustrant ainsi le prototype d’une combattante acharnée pour la perfection et l’excellence.
Sobre, humble, lucide et précautionneuse, elle ne cesse de faire parler d’elle dans tous les coins de l’art, sans aucunement s’en trouver hautaine ni présomptueuse, encore moins dédaigneuse. Elle garde toujours la tête sur les épaules et les pieds sur terre, se portant utile à son hobby, tout en sachant ses limites et préservant son statut de la féminité scrupuleuse.
Dotée d’une parfaite maîtrise des exigences élémentaires de l’art, elle brille également par une grande aisance dans le traitement de l’univers dans son universalité. Ayant fait sa formation d’art plastique à la cité ocre, elle se plaît de pouvoir incruster ses passions aux apprenants, tout en réfugiant sereinement dans son atelier où elle largue les amarres de sa pirogue créative vers le firmament des rêves. Elle trouve du plaisir à brasser l’abstrait avec le figuratif, sans pour autant verser dans l’amalgame messager et la confusion athlétique.
Sincèrement, on ne peut tomber sur une toile signée Samira sans se retenir de demeurer cloué devant ce déferlement phosphorescent des interactions des couleurs et mouvements et méditer longuement au point de de laisser emporter par la magie féerique de la prodigalité plastique. A cette occasion du 8 mars, on ne peut que saluer cette éminence féminine de la région qui procure la jouissance des sens à tout observateur acquis aux potentialités et aux qualités de la femme marocaine.
Samira AIT EL MAALAM
Artiste plasticienne
BIOGRAPHIE
Née à Agadir en 19/12/1973, Samira est diplômée des Arts Plastiques en 1992 à Marrakech, où elle a fait des Etudes Pédagogiques d’Arts Plastiques en 1994, pour intégrer l‘enseignement des arts plastiques, titulaire d’un diplôme des études universitaires générales- littérature française en 2020.
En parallèle elle a participé à plusieurs activités et ateliers artistiques au Maroc et à l’étranger.
Sa première exposition individuelle remonte à 1995, depuis, elle a exposé dans différentes villes du Maroc, et à l’étranger.
Membre fondateur de l’union des artistes plasticiens du sud du Maroc.
COLLECTIONS PRIVÉES
2013: Oeuvre choisie par son Altesse Royale La Princesse lallaMeryem.
2019: Collection UIZ- Université Ibn Zohr Agadir.
Collections privées.
DISTINCTIONS
Décoration, en médaille de Bronze de l’Académie Internationale « LE MERITE ET DEVOUEMENT FRANÇAIS ».
BIBLIOGRAPHIE
الايقونة و الجسد– livre de Brahim EL HAISSAN éditionAssociation la pensée plastique. Maroc.
– La peinture des femmes Marocaines, livre de l’écrivain franco-Marocain Dr Lahsen BOUGDAL. Edition L’Harmattan Paris.
FORMATIONS ARTISTIQUES
▪ Atelier de fabrication de papier encadré par l’artiste TibariKantour – Dialogue gravé-Agadir-2017.
▪ Atelier « la domotique appliquée à l’art cinétique » encadré par Jany Magnen – Institut Français d’Agadir – Mars 2015.
▪ Atelier de Gravure encadré par l’artiste Chafiq EZZOUGARI-AGADIR -2012.
▪ Stage d’observation au profit des professeurs d’arts appliqués du Maroc, lycée rive gauche –Toulouse- 2008.
