Mariem Berdouzi (journaliste stagiaire)
En raison de la transition numérique que le monde connaît, et la crise sanitaire qui continue d’imposer ses lois, plusieurs partis politiques ont immigré vers le numérique pour faire leur campagne électorale. Depuis son démarrage officiel, les candidats ont commencé à faire la promotion de leurs programmes électoraux numériquement.
C’est notamment le cas de Hamza Abou El Ghait Ayad, tête de liste dans la préfecture de Souissi, Rabat.
Cet étudiant de 23 ans et ses camarades, ont mis en place toute une logistique pour bien mener leur campagne. C’est chez lui qu’une équipe de community manager s’installe, elle se charge du suivi de leurs pages Facebook et Instagram afin de faire part aux internautes de leurs activités. C’est sur leurs mures que l’interaction se maintient en vue d’expliquer, clarifier et créer un débat d’idées, en plus qu’elles mettent en exergue les propositions, qui allouent une grande importance aux droits des femmes et ceux des jeunes. Sans oublier l’écologie, un domaine souvent ignoré par les décideurs. « Je classe l’écologie parmi nos prérogatives, tout simplement parce qu’il est temps de mettre en avant des dispositions écolos qui respectent l’environnement », affirme-t-il. L’importance des réseaux sociaux réside dans la virilité que l’information prend, en garantissant ainsi l’instauration d’un climat de communication avec les citoyens, notamment avec les jeunes, fortement présents sur les différentes plateformes
En parallèle, Hamza et son équipe font des tournées journalières sur le terrain tout en respectant les restrictions sanitaires. Avant de se lancer, un petit meeting se tient, en vue de se mettre d’accord sur la prochaine direction, et diviser en binômes. Leurs mains protégées par des gants, leurs visages par des masques, ils distribuent des flyers et tracts. De 8 :00 jusqu’à 18 :00, ils parlent aux citoyens, ils leur expliquent le programme électoral… bref, ils n’hésitent jamais à s’engager dans une discussion sérieuse avec les prochains électeurs et électrices. Objectif ; les convaincre et leur montrer un nouveau visage de la politique par le biais de leur propre expérience.
Toutes ces initiatives servent donc à fidéliser les électeurs actuels et attirer d’autres potentiels, d’une manière originale, en se basant sur leurs propres moyens « de bord ».
