Une grande soirée artistique et festive pour célébrer le 55ème anniversaire du CRSC

Théâtre National Mohammed V

Mohamed Nait Youssef

55 ans déjà. C’est à l’enceinte du Théâtre National Mohammed V à Rabat que la Maison Russe (Centre russe pour la science et la culture) a célébré, jeudi 15 juin, son 55ème anniversaire dans une ambiance festive et conviviale, et ce, en présence des personnalités des mondes de la culture, des arts et de la diplomatie.

En effet, il n’y a pas mieux que l’art pour fêter cet événement de grande apportée à la fois historique, symbolique et culturelle qui a marqué par la présence de Vladimir Baibakov,  ambassadeur de Russie au Maroc.

Dans le hall du théâtre, des œuvres artistiques d’étudiants de l’école d’art relevant du Centre russe pour la science et la culture (CRSC) à Rabat, ont été exposées au public et aux amoureux de la peinture. Cette grande exposition donne à voir des touches, des sensibilités et des écoles différentes : des paysages de la nature russe et marocaine, en passant par des natures mortes, des portraits, des peintures abstraites et bien d’autres.

Par ailleurs, un florilège de photos placé sous le thème  « Russie – Maroc : de l’histoire des relations culturelles » a braqué les lumières sur la coopération culturelle entre les deux pays, ainsi que les événements conjoints et les visites organisées au cours des dernières décennies.

Ouvrant le bal de cet événement, Peter Iakhmenev, directeur du Centre Culturel et Scientifique Russe de Rabat, a souligné que ‘’l’histoire des relations russo-marocaines est une histoire d’amitié et de partenariat.’’ Selon lui, ‘’servir ces traditions, développer et multiplier les interactions est une mission noble et responsable du bureau de représentation Rossotrudnichestvo au Maroc.’’

Le directeur CRSC a affirmé que ‘’les portes de la Maison russe sont ouvertes à tous les résidents du Royaume qui s’intéressent à la Russie, à son histoire,  sa langue, son art,  ses sciences,  sa culture et  son éducation.’’

Les discours de bienvenue et de félicitations à l’occasion du 55e anniversaire ont mis l’accent sur l’importance du centre et ses rôles dans la promotion des liens culturels et amicaux entre les deux pays.

«Cette célébration est un événement historique. Pour moi, le centre culturel, c’est les souvenirs,  c’est essentiellement M. Abdelati Doghmi», souligné Mahtat Rekas, directeur de publication d’Al Bayane et de Bayane Alyoume.

D’après lui, plusieurs générations de jeunes marocains et de l’intelligentsia ont partagé tant de choses dans le CRSC.

C’est dans le CRSC qu’on a découvert Pouchkine, Tolstoï et plusieurs maîtres de la littérature russe. Notre culturelle visuelle et cinématographique s’est enrichie grâce au centre à travers les ciné-clubs.», a-t-il révélé.

Les membres de l’association ont collaboré depuis des décennies au rapprochement et à l’amitié entre la Russie et le Maroc, a souligné, quant à lui,  Samir El Machrafi, président de l’Association du Développement de l’Amitié entre le Maroc et la Russie.

«Les objectifs que nous poursuivons au sein de notre association se matérialisent par les événements suivants : véhiculer l’information qui concerne l’histoire et la civilisation  des deux pays, ainsi que leurs réalisations à tous les niveaux et participer à toutes les manifestations qui ont pour but le renforcement de l’harmonie et de  l’amitié entre les deux pays.», a-t-il précisé.

Cette soirée festive animée avec brio par Abdelati Doghmi, haut employé à la Maison russe, depuis l’ouverture du CRSC, a été marquée par la remise des diplômes qui ont été décernés aux lauréats du Concours national de langue russe et des prix aux employés de la Maison Russe.  Et ce n’est pas tout.

Devant une salle comble, un spectacle de danse baptisé »Les Saisons », présenté par les jeunes étudiants de l’école de ballet de la Maison Russe à Rabat, sous la direction artistique d’Elena Burakova, a été présenté au public.

 » Aujourd’hui, nous étions une fois de plus convaincus que le développement des traditions du ballet russe se poursuit », a fait savoir Peter Iakhmenev, directeur CRSC.

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