Une région Royale !

La région Souss Massa et sa capitale, plus particulièrement, vivent des moments de grosse intensité, à l’aune de la visite du Roi en février 2020. Après une longue éclipse donc, le Souverain réapparaissait sur la ville martyre en grande pompe. Assurément, c’est une date historique qui a mis beaucoup de baume au cœur de la communauté locale, aussi bien les décideurs que les populations. D’autant plus qu’elle devenait au lendemain de l’annonce Royale, lors de Son discours solennel au cours duquel Sa Majesté rappelait la centralité de la région et la relance de son pôle économique, à l’instar des métropoles du royaume. C’est également un sérieux exercice pour toutes les composantes, notamment les responsables administratifs et représentatifs qui président aux destinées régionales de ces contrées en quête de phosphorescence. Un test si délicat qui s’avère à la fois ardu et ardent en vue de mettre sur orbite une panoplie de projets, à même de fructifier le potentiel riche et varié d’une région agissante. En fait, si le Monarque se décide de venir, c’est que, sans doute, on aurait bien moulu beaucoup de grain en aval pour en récolter du fruit en amont. Il aurait fallu l’écoulement de la sève tonique dans les vaisseaux de la région pour enclencher une forte bouffée de synergie symbiotique. La récolte en est richement aguicheuse pour cette visite tant attendue, au point de faire oublier toutes les déconvenues antérieures. A présent, il y aurait de quoi faire le détour, à retenir le menu consistant à présenter, non sans réjouissance. Tout d’abord, on évoquera la station de dessalement de l’eau de mer, à Douira à la commune d’Inchaden dépendant de la province de Chtouka Ait Baha dont le coût s’élève à 3,83 milliards de dirhams, avec 1,97 pour l’irrigation agricole et 1,86 pour l’eau potable. Une prouesse d’envergure qui s’opère autour au moment opportun, suite aux carences désolantes des précipitations et moment où le stress hydrique taraude dont le péril met aux tracas des populations et des territoires déshydratés. D’autre part, il est question d’inaugurer et de lancer des projets de notoriété socio-économique de premier ordre, tels la zone franche, le plan d’accélération industrielle, le programme intégré du grand Agadir, la mise en valeur de la Kasbah , le CHU, les maisons et les musées arts, le Bus à Haut Niveau de Services (BHNS), le contournement et bien d’autres projets de grand standing. Il est donc bien clair que ce premier sursaut serait porteur de beaucoup d’espoirs qui ouvriraient de larges horizons. On mettrait un terme à « l’orphelinat » d’une cité  restée, sans « parrains », depuis des lustres. Ce n’était, en fait que partie remise pour rattraper les retards de tant d’années d’abandon !

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