Les vertus des produits du terroir!

La foire nationale des produits du terroir vient d’ouvrir ses portes à Agadir. Cette nouvelle édition à laquelle prennent part les multiples acteurs du domaine et les différents partenaires institutionnels, présente une opportunité de faire valoir ses produits, à travers le pays.

L’occasion également de faire le point sur l’état d’avancement de ces denrées qui constituent la source de vie des foyers, par le biais du tissu associatif et coopératif en constante expansion. Une bonne initiative puisque les expositions imposantes des produits locaux seront renforcées par des ateliers et des exposés, animés par des experts en matière de production agricole, de traitement spécifique et d’adaptation nutritionnelle et médicinale.

Les ramifications de cette économie sociale et solidaire qui ne cessent de se fortifier dans cette dynamique sont en passe de mettre en valeur les diverses espèces, en termes de productivité, de marketing et de compétitivité. Peu épaulé par le plan Maroc vert, beaucoup plus préoccupé par l’agriculture de l’export, ce fondement focal qui mobilise la paysannerie marocaine dans les espaces les plus reculés, préserve, tout d’abord, un patrimoine agricole brut et s’attelle à la tâche de le promouvoir dans le marché interne. Partout, dans le sud marocain, à titre indicatif, une réelle impulsion se met en marche dans les milieux montagnards et ruraux. Nombre de produits qui étaient, il n’y a pas si longtemps, ignorés ou encore négligés, sont aujourd’hui valorisés à grande échelle.

L’esprit de communion et de symbiose est ainsi fortement ébranlé dans la vie quotidienne des individus qui se constituent en coopératives et autres formes. A Taroudant, comme à Chtouka Ait Baha ou Agadir Ida Outanane, cette culture de solidarité se forge et se consacre pour tirer profit de ses propres ressources que renferment ses terres. Aux côtés de l’Argane dont la réputation n’est plus à affirmer, d’autres produits apparaissent aussi, notamment l’ail, le safran, la figue de barbarie, le caroubier…Dans certains patelins du sud, connus pour l’austérité du relief, on se prend en charge, par les apports de la montagne, mais également par l’usage des techniques de mieux rationaliser et de gérer la pénurie de l’eau et utiliser les moyens de relever la qualité du produit et de bonifier le niveau de commercialisation.

Une messe nationale des produits locaux, comme celle d’Agadir, s’avère donc une motivation incitatrice à développer le produit, à mener des échanges et à trouver les débouchés pour la liquidation de la marchandise. Cependant, profitant de cette volonté de s’investir sur place, l’Etat a tout intérêt à s’impliquer encore davantage dans cette économie solidaire pour l’amélioration des conditions du milieu rural.

L’encouragement de cet entrain qui se vivifie ardemment dans les arrières pays qu’on appelle communément, le Maroc profond auquel on ne porte pas beaucoup d’intérêt, est une nécessité névralgique. D’autant qu’elle fait découvrir des possibilités énormes de valoriser des produits de hautes propriétés nutritives et cosmétiques. Le cas de la figue de barbarie dont les caractéristiques sont désormais mondialement reconnues, en est un exemple fort significatif!

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