A la CAF, le Maroc remporte une bataille diplomatique contre l’Algérie

Selon le magazine français «Jeune Afrique»

A la CAF, le Maroc a remporté une bataille diplomatique contre l’Algérie qui voit s’évaporer son rêve de faire admettre la chimérique « RASD » au sein de la Confédération africaine de football, écrit lundi Jeune Afrique.

Le 12 mars, l’Assemblée générale de la CAF a approuvé un amendement qui exclut l’éventuel projet d’une fédération de football pour la pseudo « RASD » appuyé par l’Algérie. Une victoire diplomatique pour le Royaume, souligne le magazine panafricain qui publie sur son site une tribune de l’analyste politique, Hicham Rahil.

Ce vendredi 12 mars à Rabat, l’Assemblée générale ordinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) a approuvé un amendement historique pour lequel Fouzi Lakjaâ s’est battu de longs mois, relève l’analyste politique dans cette tribune.

Cet amendement décrète que « la Confédération africaine de football est ouverte à toutes candidatures d’associations nationales africaines comme représentants officiels gérant le football dans un pays reconnu comme État indépendant et membre de l’ONU ».  La CAF, à laquelle sont affiliées les cinquante-quatre fédérations de football du continent, et qui organise l’ensemble des compétitions se déroulant sur le sol africain, notamment la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) et la Ligue des champions, « n’admettra plus un membre nouveau au sein de sa famille, s’il n’est pas reconnu comme un État indépendant par l’ONU », en vertu de cet amendement.

Autrement dit, commente l’auteur de l’article, le rêve algérien de faire admettre un jour une fédération de football de la fantomatique « RASD » au sein de la CAF « vient de s’évaporer. Sans tambour ni trompette. Et l’Algérie n’a rien pu y faire ».

Cet amendement « crucial » obtenu à l’issue de la 43e Assemblée générale ordinaire de la CAF, et « dont les Marocains ne peuvent que s’enorgueillir », intervient « trois mois après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Royaume sur le Sahara », rappelle l’analyste politique.

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