Un Plan de travail annuel en matière de jeunesse a été signé, mercredi à Rabat, entre le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports et le Système des Nations Unies (SNU), représenté par quatre de ses agences spécialisées dans le domaine de la jeunesse.
En vertu de cet accord, le premier de son genre dans le domaine de la jeunesse au Maroc, le système des Nations Unies apportera un appui technique et financier au Ministère, notamment pour le déploiement de la nouvelle offre des maisons de jeunes et le renouvellement de son cadre de gouvernance et d’animation, l’opérationnalisation de la Politique nationale intégrée de la jeunesse, la mise en place d’un dispositif national de collecte et de traitement de l’information relative à la jeunesse et l’analyse de sa situation et le lancement d’initiatives à l’échelle régionale et locale à destination des jeunes en matière d’entrepreneuriat social et d’innovation.
Signé par le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous, le représentant du Fonds des Nations Unis pour la Population (UNFPA), luis Mora, la représentante du Fonds des Nations Unis pour l’enfance (UNICEF), Giovanna Barberis, la représentante résidente adjointe du Programme des Nations Unis pour le Développement (UNDP), Martine Therer et le directeur par intérim du bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour le Maghreb, Alexander Schischlik, ce Plan de travail conjoint se traduira par des actions définies pour chacun de ses volets, à travers des interventions spécifiques axées sur des résultats, qui bénéficieront directement aux adolescents et jeunes et aux associations œuvrant dans les différents leviers d’actions liés à la jeunesse.
Dans une déclaration à la presse, M. El Ferdaous a indiqué que la signature de ce plan de travail annuel avec un collectif d’agences du SNU vise à réaliser une convergence entre tous les plans de ces agences.
« Les maisons des jeunes sont fermées depuis l’année dernière à cause du confinement sanitaire, avec ses répercussions psychiques, économiques et sociales », a-t-il dit, ajoutant que « nous n’avions pas baissé les bras » et « nous avons agi » en faveur d’un apport qualitatif et quantitatif au profit de ces maisons, ainsi que pour la politique sectorielle nationale de la jeunesse.
A cet égard, M. El Ferdaous a souligné l’engagement et l’interaction positive avec le SNU, notamment au niveau du financement, notant que des réunions sont prévues pour l’implémentation réelle de ce « plan ambitieux », sur la base d’une justice spatiale à travers tout le Royaume.
« Ce plan ambitieux permettra, après la pandémie, d’avoir une nouveauté quant aux infrastructures des maisons des jeunes, y compris le programme de l’animation qui est très important », a-t-il fait savoir.
De son côté, M. Mora s’est dit « très fier de la signature de cet accord conjoint, avec un certain nombre des agences du SNU et qui tend à accompagner la mise en œuvre de la politique nationale pour la jeunesse et des stratégies sectorielles pour la jeunesse au Maroc.
M. Schischlik a affirmé, pour sa part, que le Maroc mise sur la jeunesse en tant qu’acteur de développement, ajoutant que la jeunesse est porteuse d’idées d’innovation et doit être appuyée d’une manière structurée.
Chacune des agences du SNU peut apporter une connaissance particulière aux autorités et à la jeunesse marocaines pour s’en servir et les intégrer dans leur stratégies et politiques, a-t-il dit.
« Les maisons des jeunes sont la clé de voute pour l’accès des jeunes aux offres des autorités », a fait observer M. Schischlik, précisant que « c’est très important » de mettre en place cette politique pour toucher les plus démunis et de déployer des efforts communs avec les autorités dans ce sens.
Cet accord témoigne de l’ambition des parties pour la mise en œuvre des priorités nationales dans le domaine de la jeunesse et marque leur engagement mutuel à conjuguer leurs efforts pour la mise en œuvre des principales réformes et initiatives en la matière.