La cité ocre se vêtit en vert !

C’est parti, depuis le 7 novembre, ont débuté les travaux de la COP22. Une immense fierté d’abriter cet événement de haute envergure, au Maroc, havre de paix et berceau de communion. Une nation émergente qui prétend accueillir, dans ses murs, un rassemblement monumental de plus de 50 000 participants, tous acquis au devenir de la terre et à l’avenir de l’humanité.

Ce grand défi d’une aussi forte intensité ne peut provenir que d’un pays, comme le nôtre, puissamment baigné des valeurs de l’humanisme et des passions de l’atticisme. L’épopée légendaire de la marche verte dont il vient de commémorer le 41ème anniversaire, dans la liesse, à la veille de cette assemblée mondiale, est témoin de cette grandeur sans limite, séculairement imprégnée dans l’histoire.

Cette vertualité poignante pour la décence pacifique de la patrie, vieille maintenant de plus de quatre décennies, perpétue sa chlorophylle verdoyant pour la durabilité de la vie saine. Le Maroc ne cesse d’y croire à fond et en fait le cheval de bataille, sur son sol unifié, sur celui de toute l’Afrique de laquelle il tire les racines ancrées et sur ceux de toute la planète si loin, si chère !

Pour ce faire, il inscrit la problématique de l’écologie au cœur de ses priorités, en instaurant, dans ses politiques publiques, l’approche de l’énergie propre, partout sur son territoire. A cet égard, il édifie la station d’Ouarzazate, la première de par le monde et s’attelle, corps et âme, à la propagation de l’éducation environnementale, à travers ses institutions et ses structures de la société civile.

Aujourd’hui, il matérialise avec foi et solennité, en présence de flots humains des zones bleue (20 000) et verte (30 000), cette volonté avérée qui l’anime dans son projet ascendant, marqué par la conciliation intelligente des réductions notoires des émissions CO2 et des réalisations de la croissance économique pérenne. Une équation tracassante qui réunit tous les intervenants du globe !

Le génie marocain se fait valoir, encore une fois, par cette prédisposition à faire de sa maison hospitalière et de son raffinement exemplaire, le socle de la cohésion universelle autour des questions fondatrices que ces afflux s’ingénient à mettre en fonction, après échanges, débats et concertations, durant toute cette période dans cet abri idyllique de Marrakech.

Après la COP21 de la ville des lumières, l’année écoulée, s’illumine la suivante à la cité ocre où s’étreignent, dans la jouissance, les diverses nations, toutes races et couleurs confondues, en vue de poursuivre ce chantier planétaire pour lequel le Maroc d’exception, bien digne de ce nom, s’investit à réussir avec ferveur. On ne peut que saluer vivement tous ces Marocaines et Marocains qui sont derrière ce bel exploit !

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