Une année rend ses derniers soupirs, une autre se presse déjà à trôner au cœur du temps ! Dans la foulée, celle-ci, le ton ronchon, reproche à sa prédécesseur d’avoir si rudoyé la fin de ce bout de vie, en tardant à enfanter le gouvernement soumis à coup de césarienne ardue. Certes, on en aura vu de toutes les couleurs, avec cette grossesse qui n’a fait que durer, après presque trois mois de tractations rocambolesques. La besogne n’était pas de tout repos, puisqu’il a fallu contourner les obus de toutes parts.
La survenue de la nouvelle année qui flamboiera le monde, dans le jet de ses premières lueurs, décrispera, sans nul doute, cet attentisme languissant, au regard des tournures récursives, advenues lors des ultimes soubresauts de la défunte année. Cependant, quoique celle-ci s’achève en queue de poison, à ce stade, nul ne saurait contester ses apports notoires, en termes de développement multiforme en interne et de renforcement multilatéral en externe.
Tout d’abord, la réforme fluidifiée à plus d’un registre, poursuivait son bonhomme de chemin, dans nombre de compartiments de la vie active, aussi bien au niveau des grands chantiers que les projets structurants en direction de la proximité sociale. Cette cadence développementale, bien que nonchalante dans bien des cas, a permis, néanmoins, une transition sensible. Ensuite, le Maroc africain pulvérise, à vive allure, tous les pronostics.
Des prouesses sont déjà mises sur les rails, en attendant qu’elles soient complètement concrétisées, à travers la participation effective de toutes les constituantes du pays et non la dérobade, tel que vécu pendant le mandat écoulé de l’exécutif! En s’exprimant ainsi, on ne fait alors que confirmer son engagement conséquent, traduit solennellement, depuis belle lurette, par sa volonté ferme de poursuivre les générations de réformes.
En effet, à l’orée de la cassure qui ne cesse de guetter le cheminement de la nation vers des lendemains meilleurs, il importe de mettre les bouchées doubles afin de mettre en application toutes les promesses convenues. A commencer, bien entendu, par la formation dans les plus brefs délais, d’un gouvernement homogène, performant et solidaire, en vue d’affronter les défis d’avenir, tant à l’échelle du front intérieur que celui la diplomatie extérieure.
Au fait, le combat qui perdure est celui de faire prévaloir la camp des forces démocratiques qui œuvrent sincèrement pour le progrès et la justice sociale et des forces opprimantes qui cherchent l’accaparement des ressources du pays et le contrôle du champ politique nationale, par le truchement des manœuvres abjectes. 2017 sera, à coup sûr, celle de la lutte contre ces effets nocifs démolisseurs des ennemis de la démocratie.