Au moment où le Souverain s’attelle, tambours battants, à son périple dans les confins de l’Afrique australe, avec triomphe et béatitude, l’estropié du régime militariste clame, sur sa chaise roulante, le complot fictif diligenté envers son pays ! Un canular grotesque qui ne saurait mystifier quiconque, encore moins les «alliés» de naguère qui, finalement, se rendent compte de ces viles duperies.
En effet, après le Rwanda, l’Ethiopie, la Tanzanie et le Nigéria, la brèche marocaine se fraie également l’accès au Ghana et à la Zambie, autres bastions inconditionnels de la colonie sud-africaine et de l’imposture algérienne, régentées, il y a des lustres, contre l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
La soldatesque d’Alger arbore à présent, sans vergogne, la cabale creuse, fomentée contre son peuple, alors que tout le monde n’est pas sans connaitre la faillite d’une junte plus que jamais, enlisée dans le bourbier interne. Le système de gouvernance du voisin de l’Est, longtemps bâti sur l’hégémonie et l’hostilité, s’écroule à des cadences appuyées, sans que les galonnés n’en pipent mot.
Mais le torchon ne fait que brûler, à petits feux, dans nombre de régions du pays, en hibernation face à ces immondices perpétrées au sommet de l’Etat. L’Algérie, terre du million de martyrs, suffoque dans le marais de ses dirigeants vieillots, écervelés et despotes. «L’Algérie est mûre pour l’effondrement !», vient d’intituler l’American Entreprise Institute, dans son récent rapport, dévoilant, sans ambages, les hallucinations des hôtes du palais Moradia.
Entre temps, encore sous l’exaltation du retour en pompe au sein de l’institution africaine, notre pays multiplie les prouesses au niveau de sa chevauchée agissante en Afrique, dans tous les sens. Les traversées de la savane africaine qu’il empile sans répit, assène des coups cuisants aux manœuvres moribondes des généraux dont l’énergie fossile ne sert plus à désabuser les nouveaux «confesseurs» à la cause marocaine. La délation qui avait longtemps affublé ces vérités cinglantes a fini par dépoussiérer la raison dans le camp de nombre de détrompés, d’autant plus que l’offre marocaine est, cette fois-ci, porteuse de novation en termes de coopération win-win. Une approche féconde, vite appréciée par une bonne partie de l’Afrique, en quête de nouvelles conceptions d’entreprendre au service de ses peuples affamés, illettrés et sous alimentés.
Les défis cruciaux que relève notre pays à l’égard de son africanité ne sont nullement conjoncturels, dictés par les calculs réducteurs de sécessionnisme et d’expansionnisme, mais résolument stratégiques, imposés par des desseins communs du continent.