Saoudi El Amalki
Il ne fait pas de doute que la ville d’Agadir, chef lieu de la région Souss Massa, métropole dans son éclat, est en passe de se muer en véritable locomotive satellitaire de haut standing. Tout en y attribuant un rôle de plaque tournante à dimension centrale, à travers un édifice varié de mise à niveau dans ses multiples recoins. Le forcing est cependant, focalisé sur son dessein d’Economie, d’Industrie et d’investissements. On a donc bien fait de commencer à relooker le cadre de territoires et d’infrastructures où il est aisé et motivant d’implémenter les grands projets d’envergure. On ne pourrait prétendre envisager une mixture métropolitaine de telle ampleur sans concevoir à mettre sur orbite les piliers adéquats pour la transmission de choix. Le relooking de la cité d’accueil est la gageure inéluctable de mise en train d’une métropole habilitée à inciter et drainer les opérateurs de tout acabit. Il a fallu aussi mettre en place une bonne gouvernance susceptible de booster la Vision Royale, par le biais de la nomination de stratège autour duquel la mobilisation se fait, à partir des qualités de probité et d’éloquence et non des caprices de pillage et d’arrogance, tel qu’auparavant. En fait, après avoir mis en selle les structures de base pour une nouvelle offre métropolitaine et fait appel à un mentor rassembleur et instigateur, place maintenant aux grands chantiers de la cité de demain aux méga-projets de notoriété mondiale. Citons à cet égard, le port sec dont l’importance n’est pas un secret pour personne à présent tant au plan central que régional, bien que certaines procédures administratives tardent à se délier. L’aéroport dont la morphologie actuelle n’est ni consistante ni attractive pour une contrée, censée être au diapason de la Centralité, à la veille de tas de rendez-vous notoires. L’ancien port de pêche comme celui de commerce ne sont nullement en position ni en posture de rivaliser avec leurs pareils à travers la planète. Une revisite portuaire serait à l’ordre du jour, en vue d’actualiser, de rénover ou carrément de revoir son impact opérationnel à l’avenir… On n’en dira pas plus, puisque ce n’est pas les idées qui manquent en fin de compte, mais ce collectif multi-sectoriel au devant de la scène duquel se meut un visionnaire mobilisateur et réunificateur, pouvant reconstituer avec ses braves accompagnateurs de l’administration comme du corps élu, un réel lobbying muni de dossiers ficelés et persuasifs sur les tables de Rabat. Après tout, il faudra convaincre le vrai Centre du royaume pour décrocher de quoi construire la Marge, puisqu’Agadir restera en marge de ce qui se passe au Centre, tant que les assises de la décentralisation ne sont pas encore bien fondées.