Alger et le polisario à la male heure

C’est n’est incontestablement qu’une autre confirmation des faits déjà soulevés et fortement dénoncés par toutes les forces éprises de liberté, des droits humains, de légalité et du droit international.

En effet, un mensuel panaméen «Portada» a affirmé, dans sa dernière livraison, que des membres du polisario sont impliqués dans des attaques terroristes et des prises d’otages perpétrées dans la région sahélo-saharienne. S’appuyant sur des rapports internationaux et des déclarations de nombreux témoins pris en otage, le magazine ajoute que des membres du polisario étaient impliqués dans des opérations de séquestration d’otages et des attaques terroristes exécutées dans la région. De même, rappelle le média panaméen, les dirigeants des camps ont été pris la main dans le sac, en détournant des aides humanitaires destinées aux populations cruellement séquestrées à Tindouf. Ce scandale, révélé au grand jour par le rapport de l’Office de lutte anti-fraude (OLAF), a poussé le parlement européen à suspendre ces aides d’une valeur de 15 millions de dollars. Cette information du magazine panaméen intervient juste après la tombée du rapport d’Amnesty International (AI) qui a épinglé, une autre fois, les dirigeants des camps et leurs commanditaires au palais d’El Mouradia à Alger. En effet, lit-on dans le rapport de cette ONG, l’Algérie a toujours interdit aux organisations humanitaires d’accéder aux camps pour enquêter sur les violations graves des droits humains perpétrées, en toute impunité, par les séparatistes du polisario. Ces derniers, fait remarquer AI, ont commis d’innombrables horribles crimes de guerre et contre l’humanité, mais échappent toujours à la justice à cause des manœuvres d’Alger qui finance aisément des lobbys pour dissimuler ces faits, devenus pourtant un secret de Polichinelle. Il faut dire qu’il est grand temps pour que la communauté internationale agisse et réagisse vigoureusement pour faire valoir la légalité internationale en mettant en application l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine pour parvenir à un règlement politique du conflit autour du Sahara marocain.

B. Amenzou

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