Ça bouillonne à Barid Al Maghrib

l’administration des revendications exprimées par les concernés. Pis, l’administration à fait l’impasse sur tous les accords signés entre elle et les représentants du syndicat, laisse entendre le document. Le dernier accord remonte au 26 mars 2013. Il a été paraphé  par la division des relations sociales et ce au nom du directeur général de la société, le président du directoire et enfin  le directeur des ressources humaines  et le directeur du pôle poste.  Toutefois, il s’avère que certains éléments situés au top management de l’administration  bafouent les décisions prises en commun, mettant ainsi fin à 12 ans de partenariat entre les deux parties.  En fait, de telles attitudes irresponsables sont le mécanisme principal générateur de ce conflit social. En d’autres termes, l’exclusion délibérée des gérants des agences postales pour ne pas participer aux concours organisés par la société en dépit des accords conclus constitue une preuve irréfutable  du désengagement de l’administration.
Au final, les grévistes ont appelé le secrétaire général de la FNPL à intervenir  auprès des diverses instances (nationales, régionales et internationales) afin d’attirer leur attention sur les «différentes formes de despotismes et les dépassements commis par l’administration». Par ailleurs, le communiqué du syndicat alerte le chef du gouvernement et le président du directoire de la société sur les éventuelles répercussions psychologiques,  sociales et sanitaires que pourraient encourir les grévistes devant le siège social de la société.

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