Car, précise le ministère, ces sites sont constamment surveillés et leur sauvegarde est assurée par des administrations de conservation sur place.

«Aucune opération de fouilles et de pillage n’a été enregistrée ces dernières années grâce à la surveillance assurée au niveau des sites archéologiques et la parfaite et permanente coordination entre les services de sécurité dans les différentes zones du pays», souligne le communiqué.

De même, le ministère de la Culture s’interroge sur la véracité des sources de l’auteur de l’article qui s’est basé sur des archéologues selon ses dires, uniquement à partir des traces de fouilles.

Comment ces personnes ont conclu qu’il s’agirait de statues et non pas d’autres choses insignifiantes ? Comment ont-elles pu déterminer scientifiquement et techniquement les époques auxquelles remontent ces statues et la matière utilisée dans leur fabrication ? Pourquoi ces personnes ont souligné que les statues sont en bronze et non pas en argile ou en plâtre par exemple, sauf si, s’interroge encore le communiqué du ministère de la Culture, ces personnes avaient assisté à une prétendue opération de forage sur d’autres sites, hormis ceux conservés et préservés par les services compétents du ministère ?

L’autre point soulevé par la même source se rapporte à la nature de l’article qui a esquivé la précision en présentant des généralités sans aucun fondement.

Enfin, le ministère de la Culture interpelle ces archéologues, au nom du devoir et du sens patriotique, de saisir les autorités publiques, notamment le ministère de tutelle, au cas où une fouille aurait eu lieu dans d’autres sites, hormis ceux protégés et répertoriés, en vue de prendre les décisions qui s’imposent.