La formation du gouvernement, on n’en parle plus !Ou du moins, on en parle à peine du fait qu’à force d’en parler de plus en plus, on finit par en parler de moins en moins. On ne sait plus à quel Saint se vouer, face à un bras de fer qui n’en finit plus, alors que l’étau de la délivrance se resserre, à mesure qu’on avance dans la durée, au point d’en arriver à presque la mi-année, sans exutoire!
Au moment où la voix du blocage s’évertue à lever le ton de la collision, celle du PPS, en revanche, s’ingénie à arborer le fanion de la collusion. Son appel ne cesse de résonner pour raisonner, à qui veut l’entendre, en vue de mettre un terme à cette errance mortuaire. Il y va de l’intérêt suprême de la Nation, comme il a perpétuellement prôné et priorisé, au cours des phases encore plus cruciales du parcours national. Pour ce faire, il tente la médiation afin de rasséréner la tension, mais en vain ! Il semble bien que les forces du mal s’acharnent à aller jusqu’au bout de leur «tâche assignée».
Il s’avère bien que, à chaque laps de temps, on s’applique à enrôler celui qui s’assigne la tâche déterminée, sans additif ni dégressif. Une fois le rôle accompli par l’un, on passe à l’autre pour lui endosser la mission suivante, opportune à l’étape à gérer au bon vouloir des guide-guignols. Aujourd’hui, le richissime des combustibles parait être l’homme propice pour relayer et appliquer les consignes. Sans plus tarder, il s’attelle à la besogne, à brides abattues, s’accommode aux rouages de la politique partisane en un temps record et, d’une seule traite, se hisse au devant de la scène.
Après avoir annexé, sans aucune peine, les « comparses » de l’administration, tel un cheptel du pâturage, il se paie même le luxe d’agenouiller un ancien ténor du mouvement national et l’incite à quémander, sans vergogne et en véritable aumônier, quelques «miettes» dans l’équipe du prochain exécutif, alors que, par le passé, il s’interdisait farouchement à côtoyer les islamistes. Une vilenie qui ne dit pas son nom ! Les défunts leaders de cette illustre entité politique se seraient, sans doute, retournés dans leur tombe, tandis que ceux qui sont toujours en vie s’arrachent certainement les cheveux ou se saignent le cuir chevelu pour les chauves d’entre eux, devant cette piteuse indignité !
Que mijote-t-il ce ramassis ? Quelles instructions appose-t-il, à la lettre ? L’impasse, est-elle contournable, au vu de toutes ces donnes peu rassurantes ? Va-t-on droit vers des élections anticipées à travers un gouvernement provisoire dont la préparation électorale serait son seul et unique agenda ? Autant de questions qui surgissent, tant que la raison et le bon sens des bloqueurs font défaut!