Les affres de l’employabilité!

Depuis déjà un certain temps, les entreprises marocaines souffrent le calvaire de l’inertie. «La crise est dans nos murs !», tonnent certains acteurs de l’économie qui trouvent beaucoup de peine à joindre les deux bouts. D’autre font savoir à qui veut les entendre : «La formation du gouvernement met beaucoup de temps à s’accomplir, nous en subissons les retombées de l’inaction, par la lenteur et la déficience des procédures de paiements des marchés publics !».

En fait, la politique adoptée par notre pays, imbue d’ouverture et d’innovation, pour affronter les effets de la crise a, sans doute,  permis le drainage des investissements étrangers et nationaux et la préservation contre les effets de la récession, en particulier dans les secteurs du textile, de l’électronique, de l’automobile, du tourisme… A ce propos, les mesures entreprises afin d’éradiquer ce fléau, voire assurer l’essor de certains domaines, notamment l’automobile, le textile, le vestimentaire durant l’année en cours, ne sont pas un secret pour personne, à tel point que certaines unités industrielles accusent un manque en ressources humaines.

Il est bien évident que cette opération a connu un certain retard au niveau de la mise à niveau du tissu entrepreneurial, évoluant particulièrement dans des volets essentiels tels le tourisme, le bâtiment, les travaux publics, outre les industries alimentaires. Cette qualification nécessite, en effet,une mobilisation conséquente en termes de fonds de formation. Il est à constater pareillement que cet intérêt ne s’est pas penché sur plusieurs secteurs vitaux, notamment l’enseignement privé, la pêche maritime, l’agriculture…Par ailleurs, il faut bien dire que les principales missions de la mise en train et l’intégration dans le marché de l’emploi résident en la synergie de toutes les composantes de telle ou telle région du royaume, au niveau des décideurs de l’emploi et ses annexes, des autorités locales, des instances électives, des établissements publics et des organismes privés.

A cet effet, il importe de mettre l’accent sur les programmes et les visions escomptées, notamment ceux liés à la qualification et l’intégration…A cet égard, il révèle que le coût de la formation d’une seule personne s’élève à 10 000 DH, alors que certaines spécialités nécessitent plus de 60 000 DH pour former un seul postulant. Il faut bien reconnaître, enfin, qu’en dépit des efforts considérables déployés, le phénomène de chômage continue à sévir, ainsi que nombre de citoyens sont encore privés de couverture médicale.

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