L’heure est à la mobilisation du corps de la presse ! En fait, «les allégations mensongères et les menaces de vengeance colportées par un certain Jaouad El Hamidi à l’égard de nos collègues du quotidien Al Ahdath Al Maghribiya» ne peuvent être passées sous silences, apprend-t-on dans un communiqué rendu public, vendredi 23 août, par le Bureau exécutif du syndicat national de la presse marocaine (SNPM).
La même source a indiqué que «la campagne malveillante visant les journalistes et menée par le président d’une association dénommée ‘’Tanwir’’, relève d’un acte d’ignominie et de diffamation et porte atteinte à l’honneur et à la dignité de tous les journalistes marocains».
Le Bureau exécutif du SNPM a fait savoir que «ces menaces ont fait suite après la publication d’un article de la journaliste, Soukaina Benzine, dans lequel elle décortique les mécanismes du fonctionnement de l’association, ladite personne, se disant agir pour la défense des minorités». Abondant dans le même ordre d’idées, la même source a affirmé «avoir réuni tous les éléments y compris les donnés publiées par le président de l’association. Il va sans dire que ces actes mensongères, sans précédent, constituent une grave violation aux lois en vigueurs».
Le Bureau exécutif, conformément aux positions du SNMP, notamment celles de la défense des journalistes, leur dignité et leur honneur, condamne ce comportement malsain et appelle toutes les parties concernées à assumer leurs responsabilités, notamment celles qui mandatent cette personne pour les représenter ou la considérer comme une source d’information.
Et de signaler que l’instance syndicale a décidé de désigner un avocat pour Soukaina Benzine, Afra El Alaoui Mhammedi , Halima Amer et Moukhtar Laghzioui en vue de la protection de leurs droits et la réhabilitation de la dignité et l’honneur des journalistes.
Enfin, le syndicat a appelé les journalistes de toutes les sections à se mobiliser davantage pour faire face à cette campagne systématique et de procéder à la collecte de toutes les informations relatives à cette personne et plus particulièrement ses publications diffamatoires à l’égard du corps des journalistes.
K.D.
