Le mandat de l’’actuel gouvernement touche à sa fin. Plus que quelques semaines séparent l’élite politique et l’ensemble des composantes du champs politique des prochaines échéances électorales. En ce qui le concerne, l’hémicycle s’attelle, à bras le corps, pour enfanter les lois organiques restantes de son processus législatif. Au sprint final, la bataille s’annonce âpre et raboteuse.
A sein de la majorité comme de l’opposition, tout le monde aiguise ses armes en vue de s’adjuger une place au soleil dans l’échiquier politique national. Cependant, l’ambiance pré-électorale semble traverser des écueils, sous diverses formes, par ceux pour lesquels la lutte est constamment synonyme de délation et de magouille dans tous ses éclats. Comme à l’accoutumée, les trouble-fêtes refont surface pour la circonstance.
Depuis déjà quelques temps, l’intox bat son plein et assène des coups bas, dans tous les sens, en direction des acteurs de l’exécutif, en particulier deux constituantes dont les positions, claires et audacieuses, fustigent fermement les attitudes hégémoniques d’un certain parti fossoyeur de l’éthique politique. La manipulation ignoble des multiples faits à caractère sociétal, entre autres le travail domestique ou encore les déchets italiens, dévoile, bel et bien, ces intentions malveillantes de leurs auteurs, bien à l’affût, ces derniers temps, pour dégainer et tirer à bout portant sur ces « rebelles insoumis ».
Ces désinformations sordides visant à contracter le climat général et, en conséquence, émousser le bilan de la majorité et dérouter ses ultimes actions, à la veille de la prochaine consultation, sont de nature, non seulement à s’en prendre à cette dernière, mais également à mettre en péril tout l’effort démocratique multipartite, déployé, à brides abattues, par les multiples contributeurs de l’embellie politique marocaine, qualifiée d’exception, à commencer par l’Institution Royale, elle-même.
Aujourd’hui, il est donc question de rendre compte de son investiture quinquennale, après une législature, survenue, pour la première fois, sous la nouvelle révision de la loi suprême de la nation. Autant le faire, alors, par toutes les entités de la chose politique nationale, au lieu de verser dans la fulmination malintentionnée, comme le font bassement certains renégats monopolistes et leurs pans médiatiques et réactionnaires. Cette damnation qui s’abat sur nombre des membres du gouvernement, de quelque événement, le plus anodin qui soit, s’obstine vainement à désarçonner cette majorité et à désemparer vilement l’opinion publique nationale.
Les prétentions envenimeuses du genre de «échec économique» ou encore « faillite sociale » que ne cessent de rabâcher ces imposteurs en vue de mettre à mal le bilan positif du gouvernement, dans moult domaines, ne sauraient, en fait, affecter cette volonté déterminée d’aller de l’avant, jusqu’au bout du mandat, ni froisser une perception plausible des réformes dont prennent connaissance, tout particulièrement, les souches déshéritées du peuple.
Le PPS en est parfaitement conscient et ne ménage aucun effort pour défendre le bilan du gouvernement, en toute conviction et sans aucune dérobade, puisqu’il en fait partie et ne cesse d’en honorer la contribution.